Les ménagères ne savent plus comment remplir leur panier, en plein hiver, les produits de saison se font rares, tels que la tomate et d’autres produits de première nécessité ; le prix de la pomme de terre continue à grimper, il avoisine les 75 DA/kg et pourtant, ce produit ne fait l’objet d’aucune pénurie, il est disponible en grande quantité.
L’oignon rouge varie entre 60 et 70 DA/kg, la carotte et le navet sont dans la même fourchette, quant aux haricots verts, ils ne sont pas à conseiller pour les petites bourses car leur prix dépasse les 280 DA/kg. Du côté de la poissonnerie, il vaut mieux ne pas s’aventurer, le poisson en général se fait rare et le kg de sardine est cédé à 700 DA/kg.
Cependant, il y a quand même une satisfaction du côté des viandes blanches, le prix du poulet est à son plus bas niveau, depuis deux mois, il est resté presque fixe, entre 200 et 210 DA/kg. Aucune explication n’est donnée, quant à cette chute du prix, toutefois selon un grossiste de viande blanche, rien n’a changé, le prix des aliments et des produits d’entretien sanitaires est toujours le même, depuis l’été dernier. Donc, l’explication reste, bien entendu, celle de la logique de l’offre et de la demande et surtout de la production, les étals des boucheries de volailles sont très bien achalandés.
Ceux qui se rabattent sur les aliments secs, très demandés en période hivernale, n’ont guère le choix, tous les produits ont augmenté.

Il sera difficile de convaincre le père de famille de se rendre aux urnes le 4 mai prochain avec un niveau de vie qui ne cesse de dégringoler.