Tlemcen: De nouveaux espaces verts pour la ville

Tlemcen: De nouveaux espaces verts pour la ville

Par Khaled Boumediene.

Tlemcen: De nouveaux espaces verts pour la ville

L’actuel aménagement d’un espace vert et de repos d’environ 10 hectares intégrant des aires de jeux aux abords des murailles et vestiges historiques de Mansourah, en bas du grand quartier «Riadh El Kébir», et la requalification du jardin urbain et historique d’El Hartoun de 4 hectares, sur le boulevard des 24 mètres (près de la cité de Birouana), permet le renforcement du nombre des espaces verts et des surfaces boisées dans la ville (intra muros). Leur aménagement permet d’offrir des cadres agréables et attractifs aux Tlemcéniens et contribue à l’aération du tissu urbain de la ville.
En fin de semaine, lors de sa visite consacrée exclusivement à ces aménagements de proximité qui participent à l’amélioration de la qualité de vie de la cité, le wali de Tlemcen, Benyaiche Ali, a exhorté les responsables de la direction de l’urbanisme, le président de l’APC de Tlemcen et les services des forêts et le parc national, à sélectionner une gamme de plantes adaptées aux conditions de sols et capables d’offrir une floraison et des fragrances échelonnées tout au long de l’année, afin de donner une nouvelle fonctionnalité à ces jardins de quartier. «J’insiste surtout sur la qualité des équipements de divertissements pour enfants, des terrains de pétanque pour les jeunes, des espaces de détente pour les familles, des jets d’eau, des bancs et des tables, des bornes d’eau potable et des sanitaires pour les visiteurs. Il s’agit pour nous de réaliser un parc paysager aux ambiances d’espaces verts contemporains, doté d’aménagements respectueux de l’environnement et répondant aux exigences d’esthétique. Il faut veiller à la palette végétale et aux plantations arbustives et arborées vivaces qui participent à l’harmonie du site, tels que le cactus peuplier, le platane et le washingtonia.
De même, l’on doit tenir compte des techniques innovantes utilisées dans cet espace préservé, avec notamment des murs de soutènement et murets pour retenir le sol du terrain accidenté, sans omettre la compatibilité de tous les accès et allées de circulation à l’intérieur, l’arrosage adéquat de la végétation et plantes, et l’éclairage adapté et économique, afin d’assurer le calme et l’animation aux familles, a notamment recommandé le chef de l’exécutif aux responsables concernés et aux entreprises chargés des travaux d’aménagement de ce grand espace naturel. Selon le P/APC de Tlemcen, Cherif Benmoussa Yazid, le montant global alloué à cet important projet confié aux entreprises privées, Mebrak Zouaoui et Saâda Bouriahi, est de l’ordre de 21,8 milliards de centimes dont 4,8 milliards pour la réalisation d’un mur de clôture. Il faut signaler que les travaux accusent un léger retard compte tenu du délai d’exécution de 7 mois prévu pour sa réalisation. Par ailleurs, le wali et la délégation de l’exécutif ont pu visiter l’ex-pépinière d’El Hartoun (créée à la fin du 19e siècle par l’administration coloniale), qui sera entièrement rénovée. Ce véritable paradis naturel de quelque 155 espèces florales, portera désormais le nom du roi Jugurtha et sera classé au patrimoine mondial de l’Unesco.
Le wali a instruit les responsables des cinq entreprises conventionnées pour la rénovation de cet espace ombragé, ainsi que les responsables des forêts et des services techniques de l’APC à veiller à la préservation de la typologie de ce jardin et à impliquer les horticulteurs et les spécialistes de la floriculture dans les travaux de débroussaillage, de réfection des écoulements d’eau gravitaire, d’installation des réseaux d’aspiration avec minuterie et système d’arrosage, ainsi que les travaux de génie civil, le mur de clôture, la ferronnerie, l’éclairage public et l’installation de lampadaires avec panneaux photovoltaïques et autres toboggans pour enfants. Selon le P/APC de Tlemcen, les promeneurs et les amateurs de la nature retrouveront dans ce jardin toute la beauté, la verdure, et la fraîcheur qui leur faisaient défaut auparavant.