L’histoire de la Cité de Tlemcen et de sa région sera au centre des débats au cours d’un colloque international prévu aujourd’hui jusqu’ au 22 février à l’université de la ville des Zianides, dans le cadre des activités de la manifestation « Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011 ».
Cinq grands axes sont au programme de cette rencontre, indique-t-on auprès du département des colloques, qui regroupera des universitaires et historiens de plusieurs pays étrangers dont l’Allemagne, l’Arabie saoudite, l’Espagne, la France, la Jordanie, le Kuwait, le Maroc, la Malaisie, la Palestine, la Syrie, la Libye, les Emirats Arabes Unis et la Tunisie. Dans le volet « Tlemcen : histoire ancienne », il sera question de retracer l’histoire de cette Cité dans l’antiquité et les grandes mutations sociales. Le second axe traitera de la période musulmane où les communicants auront à aborder l’évolution politique du Maghreb central, la vie urbaine et artistique, la vie sociale et économique, la culture et les foyers des sciences et leurs notoriétés, entre autres. Le troisième chapitre dévoilera, par ailleurs, le Tout Tlemcen à l’époque Ottomane. Divers sujets y seront traités, à savoir la situation politico-militaire de l’Algérie Ottomane, la culture et l’enseignement, l’administration ottomane dans le beylik occidental et la femme Tlemcenienne. Les deux derniers axes seront réservés à Tlemcen durant la période coloniale (1830-1962) où divers aspects de la résistance nationale face au colonialisme seront abordés, et à Tlemcen et sa région dans les livres. Cette rencontre scientifique internationale, organisée par l’université de Tlemcen et le centre national des recherches préhistoriques et d’histoire, entend mettre la lumière sur l’histoire fascinante et glorieuse de la capitale des zianides, indique la même source, soulignant que « Tlemcen doit être le reliquaire de l’art musulman en Algérie ».