Le wali de Tlemcen, Benyaïche Ali, a annoncé dimanche dernier depuis la ville frontalière de Maghnia, que le montant total des opérations proposées par la wilaya de Tlemcen pour le développement local des zones frontalières est de l’ordre de 29 milliards de dinars.
S’exprimant devant un parterre composé des autorités locales et des représentants du mouvement associatif de Maghnia et Hammam Boughrara, lors de la cérémonie d’installation du nouveau chef de la daïra de Maghnia, Adel Daoudi (qui exerçait les mêmes fonctions à la tête de la daïra de Gdyel), le premier responsable de l’exécutif a souligné que « les propositions formulées à la tutelle en vue de leur inscription concernent les cinq daïras de Maghnia, Marsa Ben M’hidi, Bab El-Assa, Béni-Boussaid et Sidi-Djillali, suivant la densité de la population, les spécificités et la situation de développement de chaque commune afin de répondre aux attentes et préoccupations des citoyens dans tous les domaines», ajoutant que l’accent doit être mis sur les besoins prioritaires à court et à moyen termes dont principalement les routes, l’AEP, l’assainissement, le gaz naturel et l’électricité pour améliorer le cadre de vie de tous les citoyens de la zone frontalière.
Rappelant la mission plus ou moins difficile du nouveau chef de daïra de Maghnia (200.000 habitants), M. Benyaïche a appelé à cette occasion tous les élus et responsables concernés à «redoubler d’efforts et de suivre de manière efficace les programmes du développement local, pour résoudre les problèmes des citoyens et booster le changement au niveau de ces communes frontalières, d’autant que l’intérêt du citoyen demeure au centre de la relation chefs de daïra-élus», soulignant que les problèmes et difficultés souvent enregistrés dans la gestion locale exigent la conjugaison des efforts des chefs de daïra avec leur entourage immédiat. Le wali de Tlemcen qui était accompagné du président de l’APW, Bekhechi Mohamed, de l’inspectrice générale de la wilaya, Mme Medjahdi Radia, a procédé durant la même journée, à l’installation des nouveaux chefs de daïra désignés à Honaïne (Abdelhadi Kahlaoui, ex-chargé de synthèse à la wilaya d’Adrar), Ghazaouet (Bouderbala Benzair, ex-chef de daïra de Taghia – Mascara), Marsa Ben M’hidi (Mohamed Amine Derbal, ex-chef de daïra d’Ouled Abdallah – Chlef), Sidi-Djillali (Abdelmalek Mabed, ex-SG de la daïra de Guenzet – Sétif) et Mansourah (Benyoucef Boutkhil, ex-chef de cabinet de la wilaya de Tlemcen).
Le premier responsable de la wilaya a appelé à chaque fois ces derniers à «poursuivre les efforts déployés par leurs prédécesseurs, à sauvegarder au moins la dynamique de développement connue ces dernières années par ces communes et à coordonner leurs actions avec les présidents de l’APC, élus locaux et le mouvement associatif pour davantage d’efficacité et de précision, loin des surenchères et des protocoles», précisant que les élus et les citoyens sont les appuis des chefs de daïra dans l’accomplissement de leurs missions, pour asseoir de nouvelles relations entre l’administration et le citoyen, et le renforcement de la confiance entre l’administration et l’administré». A noter que le wali s’est rendu au siège du nouvel établissement public de nettoiement et de collecte des déchets de Maghnia. La création de cet établissement à vocation industrielle et commerciale, doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière vient à point nommé pour assurer la propreté des communes et répondre ainsi aux difficultés rencontrées par les élus locaux lors d’opérations de nettoiement, de collecte et de transport des déchets de leurs territoires communaux.
