Un site paradisiaque
Malgré le retard pris dans le lancement de la saison estivale, la ville de Tigzirt s’est parée de nouvelles infrastructures.
La ville de Tigzirt se prépare pour réussir sa saison estivale. Cette station balnéaire était autrefois une destination préférée des touristes étrangers et nationaux. Ces deux dernières décennies, elle a souffert des affres du terrorisme qui ont grandement influé sur sa vocation. Aujourd´hui, les pouvoirs publics qui ont investi dans la mise en valeur du tourisme balnéaire ont réussi à la sortir de sa léthargie.
En effet, malgré le retard pris dans le lancement de la saison estivale, la ville de Tigzirt s´est parée de nouvelles infrastructures. Les travaux sur le port sont totalement achevés donnant à ce lieu un nouveau visage. Avec ses espaces verts, ses cafétérias à terrasses, son jet d´eau et le manège pour enfant, le port est devenu une véritable attraction pour les visiteurs. Finalement, s´accordent à dire les plus septiques, la disparition de la petite plage qui a donné sa place à cet espace, n´a pas été une catastrophe.
A quelques centaines de mètres de là, la grande plage attend avec impatience ses visiteurs.A l´évidence, les travaux effectués ont changé le visage de cette ville côtière, mais, il reste beaucoup à faire pour relever le tourisme balnéaire après des années de dèche. Attirer des touristes nécessite un travail de longue haleine. Les autorités locales devront s´entourer de spécialistes en mesure d´établir une véritable stratégie. Un travail qui doit cependant s´insérer dans la dynamique nationale de relance du tourisme. Tigzirt fait partie, en effet, du pôle d´excellence qui touche une grande partie du littoral algérien.
Par ailleurs, les problèmes qui empêchaient cette ville de voler de ses propres ailes sont en train d´être résolus. Les pouvoirs publics ont fini par ouvrir l´axe routier reliant cette ville à Alger et Boumerdès par le littoral. Les travaux d´alimentation en gaz de ville, de leur côté, ont débuté après des années d´attente. Ce réseau était initialement prévu par le littoral, mais le terrorisme a empêché les entreprises de travailler. Quelques années plus tard, une tentative de le faire passer par Makouda s´est également heurtée aux oppositions des propriétaires de terrains.
