Telle a été la question qui a été posée au niveau de l’hémicycle de l’APW de Tizi-Ouzou à l’occasion d’une journée d’études sur le tourisme solidaire.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la promotion d’une démarche de développement local durable engagée par l’A PW avec l’appui de l’association Touiza Solidarité et de l’AJIE. Elle découle également après le constat de base fait par l’APW et ses partenaires quant aux considérables potentialités touristiques que recèle la région de Kabylie du fait de sa proximité des grands centres urbains d’Alger et de Boumerdés.
L’APW considère que Tizi-Ouzou devrait devenir une wilaya pilote en matière de développement d’un tourisme capable de créer des emplois locaux durables, de préserver et de valoriser l’environnement et les ressources naturelles et le patrimoine culturel.
Ainsi cette journée se voulait un moyen de faire connaître, aux acteurs locaux du développement, l’approche d’un tourisme solidaire et responsable à travers des conférences-débats sur «la Kabylie, une région au potentiel touristique exceptionnel», animées par Jean-Marie Collombon, Coordinateur général du Forum International Tourisme solidaire et développement durable (FITS), «le tourisme solidaire et développement local durable : enjeux pour l’Algérie et la Kabylie» (Saïd Doumane, Professeur d’université), «Les potentialités du tourisme de la Wilaya», (Ahmed Tessa, professeur à l’UMMTO), «le rôle des ressources humaines dans la promotion du tourisme solidaire dans la wilaya de Tizi Ouzou», (Arezki Chenane et Abderrahmane Seddiki, professeurs à l’UMMTO), «la valorisation du patrimoine matériel et immatériel de la wilaya» (Lynda Hantour).
Cette journée a aussi permis au P/APW M. Mahfoud Belabès de mettre en exergue à son tour la nécessité de mettre en place un conseil de wilaya de développement touristique. Comme il a mis l’accent sur la relation tourisme-développement local et environnement.
«Nous sommes convaincus qu’on ne peut parler de développement local sans tourisme comme on ne peut parler de tourisme sans tenir compte de la problématique environnementale» dira-t-il.