Université Tizi Ouzou : Protestation contre l’insécurité à Hasnaoua

Université Tizi Ouzou : Protestation contre l’insécurité à Hasnaoua

Le campus universitaire Mouloud Mammari (Hasnaoua) de Tizi Ouzou est, encore une fois, secoué par une vague de protestations paralysant ainsi la scolarité. Après un mouvement de protestations organisé par des étudiants ayant réclamé une amélioration de leurs conditions de scolarité, ils se plaignent l’insécurité et la recrudescence des actes d’agression.

Les étudiants de l’université Tizi Ouzou (Hasnaoua) montent au créneau et réclament l’intervention de l’administration pour sécuriser les lieux.

En effet, en colère, des dizaines d’étudiants ont tenu, jeudi matin, un important mouvement de protestation en fermant la route devant l’entrée principale de l’établissement. Ils ont dénoncé le manque de sécurité et l’augmentation du nombre d’agressions contre les étudiants de la cité universitaire et du campus Hasnaoua, ces derniers mois.

À travers ce rassemblement qui a eu lieu dans la matinée, vers 11 h, les étudiants ont dénoncé à la fois l’insécurité créée par des délinquants aux abords de l’université où les cas d’agression d’étudiants se sont multipliés ces derniers mois.

Sur les banderoles et autres pancartes affichées sur le portail principal, on pouvait lire « halte à la violence » et « Insécurité jusqu’a quand ? ».

Selon les témoignages de certains étudiants, l’université de Mouloud Maammeri de Tizi Ouzou est en proie à une insécurité et instabilité totale, née des exactions commises par des individus extras qui s’infiltrent à l’intérieur du campus pour agresser des étudiants et même des enseignants, sans oublier les pratiques des dealeurs qui s’en servent de la situation pour le Trafic de drogue,  la prostitution, les vols de sacs et portables, ainsi que des bagarres à l’arme blanche.

À noter que, les cas d’agression et d’insécurité sont constamment signalés au niveau de l’université de Tizi Ouzou, sans que l’administration ne daigne prendre les décisions qui s’imposent afin de stopper ce fléau, sous le silence total des services concernés.