Les distributeurs de lait de la wilaya ont, lors d’une réunion tenue hier matin, demandé un statut comme c’est le cas pour les agriculteurs et les producteurs en général.
Les distributeurs ont fait part de leurs problèmes au président de l’Union des commerçants et des artisans de la wilaya, présent lors de la réunion.
Ces derniers se plaignent des pertes considérables et des gains considérés comme «insignifiants» par la corporation, en raison de la marge bénéficiaire insignifiante accordée par l’Etat ne dépassant pas les 75 centimes. Pour ce, ils demandent à ce que cette dernière soit revue à la hausse afin d’améliorer leur situation sociale qui se dégrade de jour en jour pour cause de la diminution continuelle de la production de lait qui est de 4 à 5 litres par jour au lieu de 6 litres. Cela en plus de la durée du travail limitée à 4 et 5 jours par semaine au lieu de la semaine entière suite à la décision de fermeture de la laiterie de Draâ Ben Khedda chaque vendredi.
La direction de l’ex-Onalait a été pointée du doigt par les protestataires qui disent être lésés par cette dernière qui leur accorde uniquement 5 sachets de lait de plus sur 1 000 litres alors qu’elle accorde 41 sachets pour les distributeurs de la wilaya de Bouira pour le chargement de 100 litres.
Les distributeurs de lait ont déjà manifesté par le passé à maintes reprises en observant des mouvements de grève et des sit-in et autres actions de protestation.
A maintes reprises ils ont dénoncé les conditions difficiles dans lesquelles ils évoluent et les contraintes, comme les lenteurs dans les chargements de la marchandise au niveau du service commercial, ce qui provoque, d’énormes pertes financières car la qualité du lait se dégrade. Tous ces mouvements n’ont toutefois rien apporté et quand les distributeurs de lait cessent de travailler c’est la chaîne d’approvisionnement qui est brisée. D’ailleurs depuis plusieurs jours l’approvisionnement en lait en sachet connaît des perturbations au niveau de la ville de Tizi Ouzou.
D. I