Tizi-Ouzou: Les médecins résidents en psychiatrie entament leur quatrième semaine de grève

Tizi-Ouzou: Les médecins résidents en psychiatrie entament leur quatrième semaine de grève
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Les médecins résidents de l’établissement hospitalier spécialisé (EHS) en psychiatrie Fernane-Hanafi, à Oued Aïssi (Tizi-Ouzou), ont poursuivi leur quatrième semaine de grève illimitée entamée au mois de septembre dernier.

Pis encore, les protestataires ont procédé avant-hier matin à la fermeture du rectorat de l’Université Mouloud-Mammeri, et ce, suite à la décision prise par la Faculté de médecine de ne pas valider le stage de l’année universitaire en cours. Une décision qui a vite soulevé l’ire des résidents.

A cet effet, une réunion de travail et de concertation, regroupant les représentants des médecins et le recteur de l’Université Mouloud-Mammeri, a eu lieu avant-hier matin, au cours de laquelle les protestataires ont été rassurés que leurs doléances seront transmises dans les plus brefs délais au ministère de la Santé.

« Au lieu de trouver des solutions idoines à nos problèmes, notamment celles liées à la réduction du nombre de postes de résident en psychiatrie de 12 à 2 postes pour cette année et les mauvaises conditions de travail mises à leur disposition au niveau de l’EHS d’Oued Aïssi, la Faculté de médecine a préféré recourir à la politique de la répression et de la marginalisation. Nous avons été surpris d’apprendre que nos stages pratiques ne seront pas validés pour cette année », regrette le porte-parole des médecins résidents en psychiatrie que nous avons pu joindre au téléphone. Selon lui, les protestataires revendiquent que l’EHS devienne un établissement universitaire afin qu’ils puissent mener leur formation de résidanat dans de bonnes conditions. « Suite à cette prise de décision par la Faculté de médecine, nous avons décidé de fermer le rectorat de l’Université Mouloud-Mammeri. Ce qui a incité le recteur de cette faculté à ouvrir le dialogue avec nous et tenir une réunion de travail avec les représentants des médecins résidents en psychiatrie », s’est-il félicité.

LG Algérie

« On nous a assuré que nos doléances seront transmises à qui de droit. Nous espérons que ces promesses soient concrétisées sur le terrain. Nous allons poursuivre notre grève jusqu’à ce que le ministère de tutelle nous donne une réponse favorable », a-t-il insisté. Sur un autre volet, on apprend que quelque 2750 emplois ont été créés grâce au dispositif de l’Agence nationale de gestion du microcrédit (ANGEM), dans la wilaya de Tizi-Ouzou, de janvier à septembre 2014. C’est en tout cas ce qu’a indiqué la directrice locale de cet organisme.

Rencontrée en marge de l’ouverture du salon local sur la micro activité, organisé par l’ANGEM du 14 au 16 de ce mois, au niveau de la Maison de la culture Mouloud Mammeri, Mme Chouachi Nouara, a informé que cette agence a réceptionné durant la même période, un total de 3014 dossiers dont 1903 ont été financés. L’agence de Tizi-Ouzou a «dépassé les objectifs arrêtés pour 2014, puisque nous avons atteint actuellement un taux de 130% en terme de réalisation du programme fixé pour cette année», a ajouté cette même responsable. S’agissant des secteurs d’activité qui suscitent plus d’intérêt chez les porteurs de projets, l’artisanat arrive en première position avec un total de 577 micro-entreprises créées. Pour les autres secteurs d’activité, l’ANGEM a financé, entre autres, 503 dossiers dans les services, 414 dans l’agriculture, 200 dans la petite industrie et 109 dans le commerce, a-t-on détaillé de même source. La directrice locale de l’ANGEM a rappelé que ce dispositif participe aussi à la réinsertion des ex-détenus, en leur offrant la possibilité de créer leur propre activité.

A ce propos, elle a fait savoir que de janvier à septembre 2014, l’agence de Tizi-Ouzou a reçu 128 dossiers et en a financé 24, le reste étant en cours de traitement. 27 dossiers sur un total de 87 déposés par la frange des personnes aux besoins spécifiques ont été également financés par l’ANGEM. Mme Chouachi a précisé que le but de ce salon, qui a regroupé 42 exposants, est de montrer aux visiteurs les différentes activités financées par l’ANGEM, informer et orienter les personnes intéressées par ce dispositif, et offrir aux promoteurs exposants un espace pour vendre leurs produits.