Tizi Ouzou : l’architecture Kabyle au cœur du débat

Tizi Ouzou : l’architecture Kabyle au cœur du débat

Les villages kabyles suscitent encore l’intérêt des architectes et des sociologues. La maison kabyle, véritable noyau des villages hauts perchés du Djurdjura, se trouve encore être le centre d’une curiosité à la fois touristique et scientifique.

Une rencontre-débat sera organisée ce samedi à Tizi Ouzou. Cet événement sera consacré à l’architecture des villages kabyles, et elle sera animée par Kamel Ifticen, architecte paysagiste et enseignant et Lounès  Houali, également enseignant mais aussi architecte.

Une rencontre à Tizi Ouzou

Cette rencontre aura pour thème « l’architecture du bâti en Kabylie et le sort réservé aux villages qui ont gardé leur aspect originel”. Elle va s’attarder, entre autres, sur la nécessité de la sauvegarde du village ancestral d’At Rhouna, et de ses allées couvertes, mais cette rencontre débat va également se porter sur les leçons tirées du projet de restauration de la partie ancienne du village Aït Aïssi.

La rencontre-débat est organisée par le Café littéraire et philosophique de la ville des Genêts, comme cela a été rapporté par nos confrères du quotidien Liberté. L’architecte paysagiste et enseignant Kamel Ifticen, va profiter de cette rencontre pour parler “l’initiation à l’écriture de l’architecture kabyle à travers des projets contemporains et l’expérience menée pour la sauvegarde du village ancestral d’At Rhouna”. 

Pour sa part, l’architecte et enseignant Lounes Houali, va se concentrer sur son thème qu’il avait nommé  “De la maison à l’esprit du village”, et cela en plus de l’exposition de sa participation au projet la restauration de la partie ancienne du village Aït Aïssi, un projet qui est d’ailleurs toujours en cours.

La wilaya de Tizi Ouzou compte à travers son territoire plusieurs joyeux architecturaux qui recèlent un véritable trésor culturel, et qui présentent un grand potentiel touristique. Dans l’attente d’une vraie volonté politique des autorités concernées, ces villages sont voués à la disparition, malgré les multiples tentatives de restauration entreprises par la population.