Tizi Ouzou, La carte chifa décentralisée à partir du 3 février

Tizi Ouzou, La carte chifa décentralisée à partir du 3 février
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La carte chifa sera décentralisée à partir de dimanche 3 février. L’information a été communiquée par le directeur de la Caisse nationale des assurés sociaux (Cnas) de la wilaya de Tizi Ouzou en marge des journées portes ouvertes organisées dans le cadre de la sensibilisation sur le dépistage précoce du cancer du sein.

En effet, les assurés pourront désormais se faire servir les médicaments prescrits sur ordonnance à travers toutes les pharmacies du territoire national. Avant, ce service était restreint à la pharmacie où l’assuré est abonné dans sa wilaya. Sur un autre volet, les portes ouvertes qui se tiennent depuis hier 15 au 24 janvier s’inscrivent dans l’optique de sensibiliser les assurés et leurs ayants-droit sur les améliorations effectuées en matière d’accessibilité aux examens radiologiques onéreux et le développement du dépistage précoce des pathologies lourdes et coûteuses.

Pour faciliter l’accès à ces services, les pouvoirs publics ont procédé après la création de quatre centres régionaux d’imagerie médicale à la mise en place de guichets spécialisés au niveau du siège de chaque agence Cnas.

Ceux-ci se chargent à la place des assurés et leurs ayants-droit de prendre des rendez-vous au niveau de ces centres régionaux. Une fois le rendez-vous pris pour la séance de dépistage gratuit, la Cnas s’engage également à rembourser les frais de transport à la présentation du ticket. En fait, le problème qui se pose avec les dispositifs mis sur pied par l’Etat demeure encore la communication.

LG Algérie

A l’instar de la Cnas qui organise régulièrement des portes ouvertes pour la sensibilisation, le CHU, de son côté, s’accroche à ces opérations de communication. Mais, au-delà de ces deux organismes, les initiatives visant la sensibilisation des citoyens demeurent insuffisantes.

Par ailleurs, d’autres voix font remarquer que les opérations de sensibilisation sont plus efficaces dans les grands centres urbains que celles qui se tiennent dans le milieu rural.

C’est pourquoi, il serait judicieux de réfléchir, affirment les mêmes voix au fait du secteur de la santé, à apporter les arguments et les informations à même de convaincre les familles du milieu rural à se rapprocher des centres de dépistage.

Une lourdeur sociologique qui fait que la femme rurale est incontestablement toujours la dernière à profiter des dispositifs d’aide et de sensibilisation sur différents thèmes.