Tizi Ouzou : grève et sit-in des étudiants devant le rectorat

Tizi Ouzou : grève et sit-in des étudiants devant le rectorat

Les étudiants des différents départements de la faculté des lettres et sciences de l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, ont observé une grève générale suivie d’un sit-in devant le siège du rectorat, dans la matinée de dimanche.

L’université Mouloud Mammeri paralysée

Les raisons de ce mouvement ? Les conditions sociopédagogiques déplorables et le climat d’insécurité qui règne ces jours-ci au sein de leur pôle universitaire, le tout par la faute du laxisme des agents de sécurité et des responsables en charge de cette institution qui se refusent pour le moment de prendre des décisions énergiques.

Les étudiants dénoncent à travers leur plateforme de revendications transmise aux responsables de l’université, le climat d’insécurité, les conditions pédagogiques, à commencer par le manque flagrant des matériels pédagogiques, l’absence de connexion Internet, le manque d’hygiène et de propreté au sein des salles TD et les diffèrent amphithéâtres. A tout ce tableau noir s’ajoute le déversement et ruissellement d’une fosse septique à ciel ouvert au milieu de leur faculté, précisément au sein du départent d’anglais.

En fait, la déliquiscence à l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou ne semble pas tirer vers la fin au grand malheur des étudiants. Elle ne cesse de se dégrader graduellement, et les étudiants continuent d’étudier dans des conditions décourageantes. Il y a lieu de rappeler que le mouvement de grève est sa deuxième semaine et rien n’a été malheureusement fait jusqu’à présent.

Les représentants des comités des étudiants interpellent les responsables de Hasnaoua à cause de leur mutisme et inertie. Au moment où nous écrivons ces lignes, les étudiants observent toujours le débrayage et les cours sont suspendus jusqu’à nouvel ordre et satisfaction totale de leur plate de revendications. Ils sont manifestement déterminés plus à jamais de mener d’autres actions d’envergure pour arriver à leur fin.

Mohammed A.