Des élus à l’assemblée populaire de wilaya (APW) de Tizi Ouzou, membres de l’alliance majoritaire (FFS/FLN/RND), ont dénoncé lundi les « tentatives visant à faire basculer la région dans une nouvelle spirale de violence ».
Intervenant lors d’une session ordinaire consacrée a l’examen du bilan d’activité de la wilaya, pour l’année 2013, ces élus qui sont revenus sur les événements ayant émaillé la marche du 20 avril passé ou des « cas isolés de dépassement » ont été enregistrés parmi les éléments des forces anti émeutes, M. Hami Djamel, élu du rassemblement national Démocratique s’est insurgé contre l’instrumentalisation des jeunes lors de cette marche.
Ce même élu a déploré que la mort de 11 militaires, des enfants de l’Algérie, assassinés la nuit du 19 avril, à Iboudrarene, par des terroristes sanguinaires, n’ait pas suscité autant de condamnations de la part des élus.
Plus virulent M. Abdelaziz Saidani, du même parti politique, a dénoncé ceux qui veulent utiliser les jeunes comme chair à canon avant de s’attaquer à ceux qui prônent l’autonomie et l’autodétermination de la Kabylie.
Pour sa part Mme Nabila Smail, élue du Front des forces socialistes, s’est demandée à qui profite l’envie d’embraser la région et de retarder son développement » tandis M. Begriche Smail, de la même formation politique, a souligné que « la logique de la violence et de l’affrontement dans laquelle on veut entrainer la wilaya de Tizi Ouzou, ne mène nulle part ».
De leur coté les élus du Rassemblement pour la culture et la démocratie ont demandé à l’APW la constitution d’une commission d’enquête sur les événements de la marche du 20 avril passé. Toutefois une telle démarche nécessité l’adhésion des deux tiers des élus pour être concrétisée, quorum dont ce parti, ne dispose pas, a-t-on observé.