En première position des préoccupations, l’exécutif de wilaya a examiné l’état d’avancement du raccordement en gaz de ville qui est estimé à 62% au dernier constat de mars 2015.
L’exécutif de la wilaya de Tizi Ouzou a passé une fin de semaine mouvementée. En l’espace de deux journées, le wali Abdelkader Bouazghi a convoqué plusieurs réunions pour l’examen des projets de nombreux secteurs. C’est en fait, un coup de fouet qu’il entendait donner à des projets somnolents.
Aussi, en première position des préoccupations, l’exécutif de wilaya a examiné l’état d’avancement du raccordement en gaz de ville qui est estimé à 62% au dernier constat de mars 2015. La réunion a révélé quelques contraintes liées essentiellement à l’incapacité de certaines entreprises de suivre la cadence de travail exigée, il y a plusieurs mois, par le premier responsable de la wilaya. Aussi, espère-t-on, à la fin du programme que Tizi-Ouzou atteindra un taux de 98%. Toujours au chapitre du gaz de ville, les maires ont soulevé la contrainte de la non-remise en l’état des lieux après la fin des travaux de raccordement. Pour trouver une solution, le wali a promis que les présidents d’APC auront désormais leur quitus à donner avant le payement des entreprises réalisatrices.
Au sujet du secteur de l’éducation, les projets de réalisation de 10 lycées et 10 CEM patinent et nécessitent des budgets supplémentaires. Les retards et les malfaçons constatés par les services techniques comme ceux ayant entaché le lycée de Boudjima ont fait que les entreprises réalisatrices ne disposent plus d’assez de budget pour refaire les travaux.
Revenant aux projets structurants, le wali a présidé une réunion au sujet de la pénétrante qui reliera la wilaya de Tizi-Ouzou à l’autoroute Est-Ouest. Des retards causés en définitive par des obstacles légers qui auraient dû être levés sans toute la mobilisation des services concernés.
Il s’agit en fait, de retards accusés au niveau du tronçon traversant la commune d’Aït Yahia Moussa, dont les travaux souffrent de manque de moyens humains. Le wali a donc ordonné le renforcement en la matière des entreprises réalisatrices. Enfin, comme les bizarreries ne manquent pas, un obstacle étrange a été constaté dans l’examen des causes du retard accusé dans les travaux de réalisation du chemin de fer.
Au niveau de la commune de Tadmaït, les travaux de la voie ferrée sont à l’arrêt à cause d’une Maison de jeunes. Cette structure a été construite sur le tracé et pour sa démolition, la commune réclame l’indemnisation que les services des Domaines tardent à consentir. A Draâ Ben Khedda, ce sont les propriétaires terriens qui réclament des indemnisations pour laisser avancer les travaux. Aussi, le wali a ordonné des réunions de suivi tous les 15 jours pour éviter des retards plus longs.
Ainsi, ce week-end a été riche en révélations en matière de retards. Des projets somnolent pour des raisons souvent banales.