Tizi-Ouzou – Contestation contre l’instauration du brevet professionnel du transport: Grève des transporteurs dimanche et lundi

Tizi-Ouzou – Contestation contre l’instauration du brevet professionnel du transport: Grève des transporteurs dimanche et lundi

Le secteur du transport risque de subir des perturbations, dimanche et lundi prochains, à cause d’une grève à laquelle a appelé le collectif des transporteurs de voyageurs et des transports de marchandises de la wilaya de Tizi-Ouzou. Cette action, faut-il le souligner, est la deuxième du genre après celle observée la semaine dernière pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme une «injustice».

En effet, ce sont quelque quatorze associations de transporteurs qui prévoient une grève de deux jours, dimanche et lundi, avec un rassemblement devant le siège de la wilaya lundi à 10h. Ce débrayage, auquel se sont joints le CAME (Collectif d’appui à la micro-entreprise) et l’Union générale des commerçants (UGCAA), risque donc de perturber la circulation durant deux journées.

Ce mouvement de grève est le résultat d’une grande colère parmi les professionnels du créneau. Ces derniers rejettent la décision des services concernés d’instaurer l’obligation de se faire délivrer un brevet de permis pour le transport.

Cette décision matérialisée par l’obligation de passer un examen et d’acquittement obligatoire d’un timbre de quarante mille dinars (40 000 DA) a déclenché la réaction presque généralisée des transporteurs, qui ont répondu massivement à l’appel à la grève de la semaine passée. En effet, questionnés, beaucoup de transporteurs considèrent la décision «injuste» tout en incriminant les services des transports qui ne prennent pas en considération les réelles doléances des professionnels du secteur.

Il convient de rappeler que vu la position des transporteurs à ce sujet, il faut s’attendre à ce que ce bras de fer entre les transporteurs et la direction des transports dure longtemps. Leurs représentants persistent et signent qu’il «est hors de question de passer ce brevet et encore moins de payer la taxe». Les services du transport, de leur côté, continuent de faire la sourde oreille. Et sans dialogue pour une solution définitive, ce sont les voyageurs qui en pâtissent comme d’habitude.

Akli N.