L’amélioration du taux d’alimentation en gaz naturel dans la wilaya de Tizi-Ouzou a fait baisser de 50% l’utilisation du gaz butane dans cette wilaya, a indiqué mercredi le directeur local de l’Energie et de mines (DEM).
S’exprimant à l’occasion des « Portes ouvertes » sur les moyens et les missions de la direction de Tizi-Ouzou de la Société de Distribution de gaz et d’électricité du Centre (SDC), abritées par la maison de la culture Mouloud Mammeri du 18 au 20 novembre courant, M. Bendjaffar Khelifa, a souligné que la consommation du gaz butane a chuté de moitié grâce au raccordement de milliers de nouveaux foyers dans plusieurs localités au gaz naturel.
Cette baisse se traduit également par un recul de la production locale de gaz butane de l’ordre de 1000 bouteilles/jour, a ajouté le DEM, qui a précisé que la bonbonne de gaz butane a encore de beaux jours devant elle, sachant que plusieurs familles, même si elle disposent de gaz naturel, préfèrent l’utiliser pour certaines préparations tel que la cuisson de la galette traditionnelle sur la fameuse « Tabouna », un fourneau qu’on peut mettre à l’extérieur lorsqu’il fait chaud, a-t-il observé.
S’agissant du taux de raccordement de la wilaya en gaz naturel, le directeur de la SDC de Tizi Ouzou, M. Barra Salah a déclaré qu’il est actuellement de 63% ce qui représente 166 000 foyers raccordés et avoisinera les 67% d’ici la fin de l’année en cours.
Le programme en cours de réalisation est d’une consistance de 2700 km de réseau de distribution et de 1400 Km de réseau de transport. Il permettra le raccordement, au gaz naturel, de 107 000 nouveaux foyers répartis sur 185 villages.
L’alimentation en gaz naturel, qui était l’apanage de quelques villes dans la wilaya , a connu une importante amélioration ces dernières années, où cette source d’énergie est arrivée dans les villages de montagne, connus pour leurs hivers rigoureux, à la faveur des programmes inscrits à l’indicatif de la wilaya, et qui ont permis de passer d’un taux de raccordement de 15% en 2004 à 63% actuellement, rappelle-t-on.