Titre de séjour en France : le calvaire des Algériens persiste

Titre de séjour en France : le calvaire des Algériens persiste

La question de titre de séjour revient dans les esprits des ressortissants algériens établis en France. En effet, à chaque renouvèlement de ce document, les membres de la communauté algérienne en France redoutent la lenteur des procédures administrative.

Si certain réussissent à renouveler, facilement, leurs titres de séjours, d’autres n’ont pas assez de chance pour régler leurs situations sur le territoire français. En effet, ils entrent même dans d’autres complications. Notamment celles liées au travail en France. C’est le cas d’une ressortissante algérienne qui s’est livrée, dans un témoignage, aux médias français.

À défaut de renouveler son titre de séjour, une étudiante algérienne risque de perdre son travail

En effet, comme est le cas pour plusieurs étrangers en France, cette étudiante algérienne vit le calvaire pour renouveler son titre de séjour. La cause ? le système électronique de prise de rendez-vous pour le dépôt des dossiers. Instauré en 2020 à cause du confinement en France, ce système a été sujet de plusieurs réclamations demandant sa suspension. Et ce, dans la mesure où il ne fait que rallonger les délais de traitement de ces dossiers.

Par ailleurs, à cause de toutes ces complications, cette étudiante algérienne, établie à Lyon, a été surprise de recevoir un email de la part de son manager Carrefour. En effet, ce dernier l’a informé de la suspension de son contrat de travail. Et pour cause, son titre de séjour qui arrive à expiration, le 10 octobre prochain.

Son travail est son seul espoir pour financer ses études

Et pourtant, l’étudiante algérienne a fait savoir qu’elle avait entamé la procédure de renouvèlement, le 1 septembre dernier, sur le site de la préfecture. Mais sans aucune réponse de la part de cette dernière.

Cette étudiante a affirmé que son job étudiant lui permet de financer l’intégralité de ses études d’ingénieur. Si elle perd, elle ne trouvera pas d’autres choix que de demander l’aide de ses parents. Et ce, pour ne pas renoncer à ces études.