TISSEMSILT : Un toit en enfer pour une famille depuis 6 ans !

TISSEMSILT : Un toit en enfer pour une famille depuis 6 ans !
Six ans se sont écoulées depuis l’opération de relogement de (21) familles qui habitaient le bidonville de Ain-El-H’djar plus précisément sur la double voie menant aux Plateaux et aux 500 logements. Mais le sort d’une famille non relogée n’est encore pas connu, du moins si vraiment elle n’a pas le droit pourquoi elle y vit toujours ? pourquoi n’a-t-on pas ordonné que la bâtisse de fortune soit démolie ? A voir encore le paysage qu’offre quotidiennement la famille de F. A. qui visiblement n’a pas bénéficié d’un logement et qui est restée toute cette durée au même site sous une bâche entourée de tôles en zinc pousse tout un chacun à s’interroger sur le sort de cette famille notamment avec le lancement il y a quelques années d’une construction d’équipement public à moins de dix mètres de la demeure de cette famille sur ce site. Six ans se sont écoulés mais aucune solution n’est venue rassurer la famille « oubliée » de F.A. dont nous avons déjà traité son cas dans nos éditions précédentes, Abdelkader jure encore par tous les dieux, documents à l’appui, que sa famille a été victime d’une omission lors de l’opération de recensement et qu’aucun responsable n’a voulu à l’époque prendre sa situation en considération. Le malheureux père d’une famille, composée de sept membres, dont deux malades mentaux, crie haut et fort qu’en date du relogement, ils ont été surpris d’apprendre qu’ils ne font plus partie des 21 familles. Tout un chacun sait ainsi que ceux relogés savaient que cette malheureuse famille habitait cette maison depuis une vingtaine d’années le jour du relogement en 2011, des années se sont écoulés depuis la démolition de sa maison et il est toujours au même site sous une bâche entourée de tôles en zinc. Les ex responsables, à qui des correspondances ont été adressées, n’ont encore pas bougé le petit doigt, ne serait-ce que pour vérifier de nouveau et refaire une enquête, déclare ce père de famille avec regret, ajoutant que toutes ses tentatives pour se faire entendre sont restées vaines. Alors que le citoyen en question jure que sa maison était parmi les premières à être construites. Maintenant que le projet a été lancé et enregistre un taux d’avancement appréciable, que sera le sort de cette famille si l’administration persiste encore dans cette position. Mais apparemment, tant qu’il n y a pas trop de bruit, ce n’est plus leur problème notamment avec l’absence du rôle de la DAS, du Croissant-Rouge algérien et des associations, qui sont restées indifférents et n’ont apporté aucun soutien à cette famille qui endure l’enfer depuis que les autorités avaient décidé de démolir sa modeste demeure. Les actions humanitaires entreprises par le premier responsable de la wilaya depuis qu’il est à la tête de la wilaya pourront servir d’exemple pour faire valoir les droits et incarner l’aspect humain et social dans les actions des responsables notamment ceux de la commune et daïra de Tissemsilt et à ceux qui s’occupent et décident dans le domaine du logement.

A.Ould El Hadri