« Tirer profit de l’expérience algérienne face à la pensée extrémiste » (ministre syrien)

« Tirer profit de l’expérience algérienne face à la pensée extrémiste » (ministre syrien)

ALGER –  Le ministre syrien des Wakfs (Affaires religieuses), Mohammed Abdessattar a indiqué, mardi à Alger, que son pays œuvrait à « tirer profit de la longue expérience algérienne » dans le combat contre la pensée extrémiste.

A l’issue de l’audience que lui a accordée le ministre de la Culture Azzedine Mihoubi, M. Abdessattar a déclaré que la rencontre a abordé également  » l’action commune à mener en vue de combattre cet extrémisme et terrorisme en Syrie, à l’image de ce qui a été concrétisé en Algérie grâce à la sagesse des dirigeants algériens ».

Le ministre syrien qui prend part actuellement à la conférence internationale sur « L’enseignement de l’éducation islamique dans les établissements publics », a ajouté que  » les points de vue algérien et syrien convergent » en la matière, en raison de « la nature de la souffrance » qu’a déjà vécue le peuple algérien et que vit actuellement son homologue syrien à cause du « terrorisme, des tueries (…) et de l’agression étrangère ».

Il a, à ce titre, souligné que la participation syrienne à cette rencontre était « nécessaire », car, « il s’agit de prémunir les générations contre la pensée extrémiste qui mène vers le terrorisme ».

Pour sa part, M. Mihoubi a indiqué que l’audience a abordé notamment « la question de l’extrémisme et de l’instabilité intellectuelle qu’a connus l’Algérie et dont elle s’est débarrassé (…) grâce à la politique du président Bouteflika qui a jeté les bases de la Concorde civile et de la Réconciliation nationale, lesquelles ont mené l’Algérie vers la paix et ouvert, ainsi, de nouveaux horizons…. ».

Répondant à une question sur l’état du palais de l’Emir Abdelakder à Damas, le ministre syrien a fait savoir qu’il  » se trouve en bon état et ne souffre d’aucune négligence », ajoutant que son secteur collaborait avec l’ambassadeur d’Algérie en Syrie aux fins de « sa préservation ».

Le palais dans lequel l’émir a vécu pendant 25 ans, pendant la 2e moitié du 19é siècle, a abrité après l’achèvement de l’opération de sa rénovation financée par l’Union européenne, le siège du Centre régional pour le développement local durable relevant du ministère syrien de l’Administration locale et de l’Environnement.