Tipaza: À propos des forêts récréatives

Tipaza: À propos des forêts récréatives

A l’instar des autres types d’activités touristiques, les forêts récréatives constituent l’assise rêvée pour le développement et l’équipement du tourisme forestier, notamment pour la récréation, la détente, les loisirs et l’écotourisme dans sa globalité.

Il convient de préciser que la superficie globale de la wilaya de Tipasa est de 170 750 hectares, dont 40 315 hectares constituent une superficie forestière qui couvre près de 24% de la superficie globale.

Le domaine forestier national de la wilaya occupe près de 30 000 hectares et 11 000 hectares sont dédiés aux forêts privées.

Le pin d’Alep occupe 56% de cette superficie forestière globale, soit 22 452 hectares ; tandis que le chêne vert occupe 6 857 hectares, 17% de cette superficie, au même titre que les maquis et les broussailles avec une superficie de 6 870 hectares.

Où se situent les superficies forestières les plus importantes ?

Par commune, on retrouve les espaces les plus importants, notamment à Merad  (5 509 hectares), Cherchell (2 925 hectares), Messelmoune (4 610 hectares), Menaceur (5 917 hectares), Damous (1 971 hectares), Beni Mileuk (1 822 hectares), Gouraya (1 643 hectares), Sidi Simiane (1 820 hectares), Tipasa  (2 417 hectares), Aghbal (1 505 hectares), Attatba (1 275 hectares), Hadjret Ennous (1 295 hectares).

Cependant, le nombre et la superficie des forêts récréatives existantes sont insignifiants par rapport aux superficies forestières existantes, notamment celles situées à l’ouest de la wilaya de Tipasa, où on retrouve près de 70% de cette superficie.

C’est ainsi que l’on retrouve 15 forêts récréatives disséminées dans 14 communes et avoisinant les 254 hectares, dont principalement la forêt de Saïdia, sise à Bouharoune ; celle de Bouzar, sise à Douaouda ; celle de Ouradmdane sise à Sidi Ghilès ; celle de Sidi Bouzid à Koléa, celle de Berbessa, à Chaïba, celle de Sidi Abdelhak, à Tipasa ; celles de Si Slimane Est et Ouest, à Hadjout ; celle de Bourouis, à Sidi Amar et celle de Si Hassane, à Damous. Cela sans compter les autres forêts récréatives, qu’il convient d’aménager.

Houari Larbi