Tipasa: plus de 40 constructions anarchiques démolies en 2013 (police)

Tipasa: plus de 40 constructions anarchiques démolies en 2013 (police)

Quarante sept (47) constructions anarchiques, érigées en milieu urbain, ont été démolies en 2013, à Tipasa, selon un bilan d’activités des services de la police de l’urbanisme et de l’environnement de la sureté de wilaya.

L’année 2013 a vu la destruction de 47 constructions anarchiques ayant fait l’objet de décisions de démolition prises sur la base des rapports réalisés par la police de l’urbanisme et de l’environnement et des services techniques de l’administration locale, a indiqué à l’APS le chargé de la cellule de communication et d’information de la sureté de wilaya.

La même source fait cas de 668 infractions constatées par la police de l’urbanisme en 2013, dont 403 relatives à des constructions anarchiques et 82 à des habitations non conformes aux critères établis dans leurs permis de construction.

En matière de protection du littoral, les mêmes services ont enregistré 25 infractions portant, entre autres, sur des activités industrielles illégales sur le littoral et le vol de sable, outre 34 infractions liées au rejet anarchique des ordures ménagères dans les rues.

Par ailleurs, 124 autres infractions ont concerné le non respect des règles d’hygiène dans l’abattage des animaux, la vente de produits alimentaires avariés, et le non abattage d’animaux atteints de la rage.

Selon ce même bilan, 128 infractions ont fait l’objet de poursuites judiciaires, tandis que 429 autres feront l’objet de procédures administratives à l’encontre de leurs auteurs.

Le wali de Tipasa, Mustapha Layadhi, a toujours insisté, auprès des chefs de daïra et des présidents d’APC, sur l’impératif de l’application des décisions de démolition des constructions anarchiques, afin de mettre un terme à la « prolifération effarante de ce type d’habitations à travers la wilaya ».

Une opération du genre, réalisée en 2013, a trait à la démolition de 63 villas de luxe érigées, dans la région Ouzakou du mont Chenoua, sur des assiettes foncières relevant de l’administration des forêts, indique-t-on.