Une école de formation en tourisme et en hôtellerie est en projet de la réalisation à Timimoun (wilaya d’Adrar).
C’est ce qu’a annoncé hier, mercredi, le secrétaire d’Etat auprès du ministre du Tourisme et de l’Artisanat, chargé du tourisme, Mohamed Amine Hadj Saïd. «Ce projet, à implanter dans la région, traduit l’intérêt qu’accordent les responsables du secteur au volet de la formation, une exigence pour couvrir le déficit accusé en la matière dans cette région touristique par excellence», a-t-il indiqué.
Ce futur établissement, appelé à donner une impulsion au tourisme saharien, devra permettre, grâce à un encadrement spécialisé, la formation d’un personnel qualifié dans le tourisme et l’hôtellerie. Inspectant les travaux de restauration de l’hôtel Gourara, le secrétaire d’Etat a insisté sur le respect du cachet architectural typique de la région et l’accélération du rythme des travaux, lancés en avril 2011, pour le réceptionner en prévision de la prochaine saison touristique saharienne. Cette opération de restauration, pour laquelle a été consacrée une enveloppe de 120 millions de dinars, porte sur la réhabilitation de l’ensemble des pavillons de cette structure d’une capacité de 116 lits.
La réalisation d’une station d’épuration des eaux usées à des fins d’irrigation des espaces verts de l’hôtel figure parmi les actions prévues dans ce projet de réhabilitation. M. Hadj Saïd s’est, par ailleurs, enquis du projet de réalisation d’un village touristique saharien d’une capacité de 100 lits, dans la région de Timimoun, ainsi que des prestations touristiques offertes par l’hôtel Massine (classé 3 étoiles), entré en service en 2012.
Il s’est félicité de l’adoption, dans la conception de cette structure, des spécificités architecturales sahariennes et de l’exploitation dans sa gestion des Technologies de l’information et de la communication (TIC). Le secrétaire d’Etat chargé du Tourisme a, à cette occasion, affirmé l’option adoptée par les pouvoirs publics en matière d’encouragement de l’investissement dans le tourisme, à travers un assouplissement des procédures administratives afin de soutenir le montage de projets dans le domaine. Il a fait état, à ce propos, de l’intention de son département ministériel de reconsidérer la loi portant création des ZET, signalant que plus de 200 ZET existant à travers le territoire national, sont encore non exploitées pour des raisons liées à la complexité des procédures administratives y afférentes. «L’Etat a réalisé, à la faveur de multiples mécanismes de financement, un grand pas en matière de financement des projets d’investissement dans le secteur du tourisme», a tenu à rappeler, dans ce contexte, M. Hadj Saïd.
R. L. / APS