M. Cherif Rahmani, ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement a indiqué, jeudi soir dans la wilaya d’Adrar, que le choix de Timimoune comme capitale des Déserts du monde est motivé par sa biodiversité exceptionnelle.
S’exprimant en marge du Festival international des Déserts du monde, qu’organise la fondation Déserts du monde en partenariat avec le secrétariat de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la Désertification (UNCCD), et la wilaya d’Adrar, M.Rahmani a indiqué que « le choix de la région de Timimoune comme capitale des Déserts du monde était motivé par sa biodiversité exceptionnelle, et par le fait aussi qu’elle connaît des difficultés liées à la désertification ». « Raison pour laquelle elle a été choisie pour marquer le lancement de la décennie 2010-2020, décennie pour les déserts et la lutte contre la désertification, proclamée par l’Assemblée générale des Nations unies », a-t-il ajouté. La proclamation de cette Décennie pour les déserts et la lutte contre la désertification traduit l’engagement de l’ONU à œuvrer pour la maîtrise de ce phénomène, le traitement des problèmes de développement qu’elle engendre et la promotion du développement durable dans les déserts et les régions arides. Cette manifestation, qu’accueille la daïra de Tinerkouk, s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre du plan d’action de l’organisme onusien, à travers la proclamation de la Décennie pour les Déserts et la lutte contre la désertification, et comporte une série d’activités d’information et d’animation artistique et folklorique, qui se poursuivront jusqu’à samedi prochain, selon les organisateurs. Des personnalités diplomatiques, les médias, nationaux et internationaux, ainsi que des associations et des organisations non gouvernementales (ONG) prendront part à cet évènement. Le programme comporte principalement une table ronde dédiée à la décennie des Déserts et de la lutte contre la désertification, en présence notamment de M. Chérif Rahmani et du secrétaire exécutif de l’UNCCD, M. Luc Gnacadja. La rencontre sera une occasion d’exposer le plan d’action décennal de lutte contre la désertification dans les pays concernés, et rechercher les mécanismes et dispositions susceptibles de les mettre en oeuvre sur le terrain, afin de répondre aux recommandations en la matière. En marge de la rencontre, sont prévues des activités culturelles, artistiques et sportives, dont l’interprétation d’un morceau musical par un orchestre symphonique d’Autriche, des exhibitions de troupes de méharis, ainsi que des circuits touristiques en l’honneur des personnalités diplomatiques et des délégations de presse aux principaux sites touristiques de la région du Gourara, à l’instar des ksour de Agheled, Igherze et Fatisse.
Ouverture en beauté
C’est par une ambiance baroque, animé par l’ensemble musical »Fioretto » autour de l’intemporel 17eme et 18eme siècle que s’est tenue la première journée pour la célébration de la décennie des déserts et de la lutte contre la désertification (UNDDD 2010-2020) avant-hier à Tinerkouk de la Wilaya de Timimoune. Une soirée déclarée ouverte par le ministre de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire, Cherif Rahmani. Un concert qui a su refléter, déclare Monsieur le ministre, les paramètres existentiels qui sont l’amour et la haine, la foi, la joie de vivre et la mort mais aussi plus profond encore, cette troupe de musique classique a su faire le lien entre l’art et l’harmonie avec les quatre éléments de la vie, à savoir ; la terre, l’eau, l’air et le feu. Un lien entre culture musicale et devoir de lutter contre la désertification par une succession de grands extraits symphoniques. La soirée a été rehaussée par la présence de M. Luc Gnacadja, secrétaire exécutif de la convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, ainsi que les ambassadeurs de Suède, de Suisse, des Pays-bas, l’ambassadeur tchèque et Mme. l’ambassadrice d’Autriche Aloasia, Vergötter, à l’origine du concert et de la troupe invitée par cette dernière. La soirée d’avant-hier fut finalement conclue par un chant gospel, originaire d’Afrique du Sud de Debora Fares, à la fois chanteuse et élue par les N.U au titre d’ambassadrice pour la lutte contre la désertification et les déserts, venue à l’occasion de cette célébration tout droit des Etats- Unis. Tandis que cette soirée mouvementée et riche en culture, et surtout en sensibilisation, ce n’est qu’hier, deuxième journée de cette rencontre que le ministre Cherif Rahmani a donné un franc parlé en présidant une table ronde à laquelle était présent le secrétaire exécutif de la convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification.
Soulignons enfin que le Ministre a dû quitter précipitamment Timimoune pour participer au forum algéro-français organisé à Paris.
S.W