Bouira vient de se doter d’une piscine, au niveau du chalet du Kef, culminant à près de 1500 mètres d’altitude. L’infrastructure renforce les installations déjà existantes, en l’occurrence trois hôtels aux normes internationales.
Parce que le déplacement vers les pays voisins devient de plus en plus coûteux, parce que la situation sécuritaire chez le voisin tunisien fait peur, le centre situé sur les hauteurs du Djurdjura offre toutes les commodités pour un séjour agréable. Le Cnslt Tikjda peut être une destination nationale en cette période estivale caniculaire, surtout qu’il propose une gamme variée et des prestations à la portée de toutes les bourses. Ce Centre national des sports et loisirs de Tikjda (Cnslt) à Bouira, vient de se doter d’une piscine, au niveau du chalet du Kef, culminant à près de 1500 mètres d’altitude. l’infrastructure renforce les installations déjà existantes, en l’occurrence trois hôtels aux normes internationales, des espaces naturels récréatifs dont un lac situé en pleine montagne, le lac Aggoulmine, des pistes pédestres, un terrain de football couvert d’un gazon synthétique… en plus d’être un site de repos, le lieu peut être une destination sportive, surtout que de nombreux clubs font leurs préparations respectives hors des frontières du pays moyennant de grasses sommes en devise. Ainsi, le club de Relizane vient de confirmer cette option largement avantageuse en séjournant pendant une quinzaine de jours à Tikjda. La volonté d’améliorer le cadre et les conditions d’accueil existe, mais bute sur le statut de l’établissement qui reste conditionné par une tutelle, le ministère de la Jeunesse et des Sports mais et surtout par le Parc national du Djurdjura, PND, qui se cache derrière la préservation de la nature pour imposer sa vision et son autorité. Selon le chargé de communication du complexe national, pas moins de 20 milliards de centimes ont été consentis par l’Epic pour développer les prestations. Cet effort se heurte aux restrictions imposées par le PND. Pour rappel, la direction de ce parc continue à occuper une aire récréative au chef-lieu de wilaya qui, par le passé, était un parc de loisirs. le site est fermé à longueur d’année et n’ouvre les portes de son musée qu’à l’occasion des visites officielles. Au lieu de participer à un réel essor de la région, le PND se limitant à sérier et répertorier la faune, plus particulièrement les singes magots, quand les lieux ont besoin de surveillance contre la pollution sous diverses formes. Le ministère pour sa part doit finir de prolonger dans le temps la promesses de remise à niveau des remontées mécaniques. L’ex-ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali qui effectuait pratiquement mensuellement des déplacements sur ce site ne cessait de répéter que la remise en marche de ces remontées datant de l’ère coloniale était une affaire de jours. Hélas! Beaucoup de temps et d’encre ont coulé sans que ce projet ne trouve le jour. L’arrivée d’un nouveau responsable à la tête de la jeunesse et des sports est perçue comme l’espoir d’un dénouement prochain de ce dossier.