La reprise totale sur le site gazier de Tiguentourine pourrait intervenir en septembre prochain après plusieurs mois de ralentissement de l’activité sur ledit gazier à la suite de l’attaque terroriste suivie d’une prise d’otages sanglante de janvier dernier.
En effet, l’Algérie continue de réunir les conditions de sécurité exigées par le groupe pétrolier britannique BP et le norvégien Statoil qui cogèrent le site de Tiguentourine avec Sonatrach.
A ce propos, des plateformes d’atterrissage pour petits avions sont en cours de réalisation pour transporter directement par air les employés des entreprises étrangères de l’aéroport de Hassi Messaoud vers la base gazière de Tiguentourine.
Alors que d’autres exigences relevant de la souveraineté nationale notamment celles inhérentes aux dispositifs sécuritaires font toujours de discussions entre les parties concernées. Ces dernières coincent du fait que celles-ci ne peuvent être rendues publiques eu égard à leur caractère confidentiel.
En somme, les autorités algériennes affirment avoir adapté les mesures de sécurité après cette attaque terroristes qui pourraient permettre cette reprise totale sur la base gazière de Tiguentourine qui représente, faut il le rappeler, 18% des exportations et qui engrangent des recettes estimées à 11 millions de dollars par jour.
