Le chef de division exploitation du site gazier de Tiguentourine, Slimane Benazou a indiqué ce mardi que “le train n°1 du complexe a satisfait toutes les assurances techniques et sécuritaires relatives à sa remise en service et qu’il est même mis sous gaz dans l’attente de l’aval de la structure mère de l’installation”.
Selon le même responsable, le site gazier est prêt pour un redémarrage partiel en attendant l’aval du groupe algérien Sonatrach.
“Nous sommes actuellement en stand-by en ce qui concerne cette partie (qui est), opérationnelle à 100%”, a ajouté Benazou en marge d’une visite de députés algériens à cette installation gazière.
Alors que le train n°3, où les ravisseurs islamistes ont tué leurs sept derniers otages étrangers le 19 janvier, lors de l’assaut final de l’armée algérienne, “est actuellement isolé dans l’attente d’une inspection relevant de Sonatrach”, selon la même source.
S’agissant du train n°2, celui-ci a été épargné lors de l’attaque terroriste mais il est sous inspection, selon Kamel Houas, chef de division opérations de Tiguentourine.
Pour rappel, cette usine est gérée conjointement par la Sonatrach, le Britannique BP et le Norvégien Statoil. Elle est à l’arrêt depuis le début de la prise d’otages le 16 janvier dernier.
Alors que le 31 janvier dernier, Lotfi Benadouda, directeur général du site gazier, avait déclaré à la presse que “l’usine rouvrira dans moins d’un mois, mais uniquement avec les algériens”.
“Les partenaires étrangers ne reviendront pas avant trois mois”, avait-il précisé en indiquant que pendant ce temps ils apporteraient “une assistance à distance”.
