El-Houari Dilmi

En effet, les éléments de la Protection civile ont effectué depuis le 1er septembre dernier plus de 100 interventions à travers tout le territoire de la wilaya, sans parler des familles sinistrées ou évacuées. Et pour conjurer les risques d’inondations, les autorités locales planchent depuis plusieurs années sur un plan anti-inondations sans arriver vraiment à le concrétiser sur le terrain cahoteux de la réalité, et cela pour moult raisons. Pourtant la capitale des Hauts-Plateaux de l’Ouest cumule plusieurs expériences malheureuses en matière d’inondations, comme celles meurtrières du début des années soixante-dix, ou encore celles de «Oued Mechti» dans la commune de Rechaïga où le débordement de l’oued de son lit a fait pas moins de dix morts. A Tiaret-ville, des quartiers entiers sont sous la menace permanente des inondations, surtout ceux situés en contrebas de la vieille ville. Et pour tenter de protéger la wilaya contre ce risque majeur, une enveloppe de 8,2 milliards de centimes a été dégagée. Les services techniques compétents travaillent actuellement à recenser les différents points noirs, jugés à risque d’inondations. Jusqu’à aujourd’hui, une trentaine de points, jugés « dangereux » en cas de fortes pluies ont été déjà été recensés, selon la commune de Tiaret.