Pour d’amples informations, ‘’Réflexion’’ s’est rapproché, ce mardi 18 juillet 2017, de Mr Kada Benammar, directeur de l’action sociale qui nous dira à propos de la décision de fermeture du centre en question ce qui suit: « Auparavant et avec une bonne intention, nous avons pris la décision d’affecter l’ex-siège de la direction de l’action sociale, en un centre d’accueil pour les femmes en détresse et des familles en difficulté, cela en dépit du manque d’encadrement ainsi que des moyens matériels, dans l’intention d’épargner ces femmes et ces enfants des agressivités des rues et de la vie et dans ce sens, 8 femmes dont quelques unes avec des enfants ont été admises et bénéficiaient de beaucoup de largesses et même des personnes bénévoles leur offrant des aides et des dons de repas ainsi que des effets vestimentaires, tout en désignant 6 agents de sécurité que nous avons soustrait de certains établissements scolaires avec la désignation d’un gestionnaire nommé par nos soins pour l’authentification de la documentation administrative. ‘’ Notre interlocuteur ajoute…’’Ces femmes ont saisi une opportunité celle de passer la nuit dans le centre et le jour était destiné à la mendicité et c’est cela qui m’a poussé à prendre la décision de fermeture de ce centre où les rapports qui m’ont été adressés par la commission de médiation sociale et même l’enquête qui a été menée par mes propres soins a fait révéler des avatars, à l’exemple d’une femme qui possède dans son compte une somme de 3 millions de dinars et une autre qui perçoit une pension de moudjahiddine, en notant que certaines femmes ont refusé de rejoindre leurs familles et nous avons essayé de les convaincre pour rejoindre les centres d’ accueil implantés à Bousmaine (Tipaza) et celui de Mostaganem. A notre grande surprise ces femmes ont refusé de rejoindre ces centres et aussi ont refusé catégoriquement de rejoindre leurs familles et afin de remédier à ce problème, nous avons sollicité le précieux concours de deux associations actives sur le terrain: Avenir et l’association d’intégration et de promotion de la femme auxquelles ont été confiées des missions de louer des maisons à ces femmes en difficulté. Par ailleurs, certains jeunes SDF ont été chassés de la maison de vieillesse et ce conformément aux lois en vigueur qui stipulent que l’admission aux centres de vieillesse ne concerne que les personnes âgées de 65 ans et plus. Pour rappel, et selon une source proche du ministère de la solidarité, les procédures d’assainissement des listes opérées au niveau de la direction de l’action sociale, sous la coupe de Mr Kada Benammar, directeur, ont été retenues par le ministère en vue d’être généralisées sur tout le territoire national, apprend-on en substance auprès de Mme Salima, responsable du dossier « assainissement » et laquelle a assisté à un regroupement au creux de cette semaine et lequel s’est tenu à Alger, sous la présidence de directeurs centraux qui ont applaudi l’expérience menée à Tiaret.

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