E. H. Dilmi Et B. Otsmane

Dans la wilaya de Chlef également, les dernières pluies ont été d’un apport conséquent pour les réserves hydriques. A titre d’exemple, le barrage de Sidi Yagoub dans la commune d’Ouled Ben Abdelkader a atteint 251,722 millions de m3, soit près de 99,99% de sa capacité théorique d’emmagasinement, selon le directeur de cette infrastructure hydraulique M. Merzoug Hadi. Avec cet apport d’eau, on peut dire que la situation hydrique dans la wilaya de Chlef est relativement sécurisée. Ainsi, les besoins en eau potable pour les populations ou ceux des agriculteurs pour l’irrigation sont assurés. Toutefois, ce même responsable tient à souligner que «même si le spectre de la sécheresse n’est plus d’actualité, il faut que nos concitoyens adoptent la stratégie visant à économiser l’eau, soit dans leur consommation, soit dans l’irrigation en optant pour le système du goutte-à-goutte ».
Quant au deuxième barrage de la wilaya de Chlef, en l’occurrence celui d’Oued Fodda, son taux de remplissage est de 93%. Au cours de la même période de l’année passée, le taux de remplissage de ce barrage était de 43%.
Le barrage d’Oued Fodda mis en service en 1932, a une capacité globale de stockage de 116 millions de m3. Là également, on estime que les besoins en eau à court terme pour la région d’Oued Fodda sont assurés tant pour l’AEP que pour l’irrigation. Les deux barrages contribuent davantage à l’irrigation des vergers ou des terres agricoles qu’à l’alimentation en eau potable, notamment avec l’entrée en service de la SDEM (Station de dessalement d’eau de mer) de Ténès qui alimente presque la totalité des 35 communes de la wilaya.
