L’hécatombe se poursuit. Plus de 200 milles personnes, entre morts et blessés, ont été victimes du « terrorisme routier » durant les trois dernières années en Algérie (2012, 2013 et 2014). Le nombre de décès liés aux accidents de la route n’a pas cessé d’augmenter d’année en année durant cette période tandis que le facteur humain reste la principale cause dans la majorité des cas.
Pour l’année 2014 seule, le CNPSR (Centre national de prévention et de sécurité routière) compte 4812 décès dus aux accidents de la route, soit une hausse inquiétante de près de 6% par rapport à l’année 2013 (4540 morts) et plus de 8% de plus qu’en 2012 (4447).
Même s’il reste très élevé, le nombre de blessés a enregistré un léger recul en 2014 pour s’établir à 65 263 (69 582 blessés en 2013 et 69 582 en 2012).
Les chiffres du CNPSR indiquent également le facteur humain a causé plus de 93% d’un total de 40101 accidents de la route en 2014. Les excès de vitesse sont à l’origine de 27% des incidents, loin devant les dépassements dangereux (9%), l’inattention des conducteurs en milieu urbain (5%) ou encore le non-respect de la distance de sécurité (5%).
Les véhicules légers, principaux responsables
Souvent mis en cause quand on évoque les raisons de l’insécurité routière, les véhicules de transport en commun (bus, taxis) ne sont responsables que 3,72% des accidents, révèle encore le rapport du CNPSR pour l’année 2014.
Responsables dans 75,49% des cas, les véhicules légers restent les premiers fautifs, selon le même document. Les motos de différents types arrivent en deuxième position avec 9,67% d’accidents causés et les camions se placent au troisième rang avec 9,36%