Terrorisme routier : 4.540 morts , 58.269 blessés pour 42.864 accidents en 2013

Terrorisme routier : 4.540 morts , 58.269 blessés pour 42.864 accidents en 2013

Le terrorisme routier a atteint des proportions telles que des mesures d’urgence deviennent incontournable. D’abord les chiffre : l’année 2013 a enregistré 42.864 accidents de la route qui ont fait 4.540 morts et 58.269 blessés.

Ce qui fait de l’Algérie un des premiers pays au monde qui connait le plus grand nombre d’accidents routiers. Il faut ajouter à ces chiffres, qui donnent froid dans le dos le nombre d’handicapés à vie qui deviennent un poids pour le trésor public et pour leur famille.

Quant aux pertes matérielles et financières, elles sont estimées à plus de 100 milliards DA par an. Un tableau de bord macabre qui appelle une réaction. Et la décision annoncé jeudi par Amar Ghoul, le ministre du transport va dans ce sens. En effet, le ministre a fait part de son projet de réunir très prochainement une coordination multisectorielle afin d’examiner les causes de la hausse des accidents de la route.

Cette réunion va regrouper des responsables et experts des ministères, respectivement, des Transports, de l’Intérieur et collectivités locales, des Travaux publics et de la Défense nationale ainsi que les services de la gendarmerie et de la sûreté nationale, a précisé le ministre en marge d’une séance plénière réservée aux questions orales du Conseil de la Nation.

LG Algérie

Des mesures répressives devraient être prises à l’issue de cette rencontre afin de mieux lutter contre les accidents de la route qui ont augmenté « d’une manière terrifiante », a déploré le ministre. D’où la nécessité de coordonner entre tous les secteurs concernés, a-t-il poursuivi.

Par ailleurs, le ministre a indiqué que son secteur se préparait à la mise en place du permis biométrique en collaboration avec le ministère de l’Intérieur lequel est chargé de l’élaboration de banques de données relatives à la carte grise, aux permis de conduire et aux infractions, et ce, comme une étape nécessaire avant le lancement de ce nouveau permis.

Pour ce qui est du permis à points lancé par Amar Tou, Amar Ghoul fait marche arrière considérant que les conditions de sa mise en vogue en Algérie ne sont pas encore réunies.