Terrorisme: le franco-algérien qui a armé Merah expulsé vers l’Algérie

Terrorisme: le franco-algérien qui a armé Merah expulsé vers l’Algérie

­Fettah Malki, le franco-algerken qui avait fourni les armes à Mohamed Merah qui ont servi lors l’attentât terroriste en mars 2012 à Toulouse et Montauban, a été expulsé le 3 mai dernier vers l’Algérie.

Le jeune homme avait été interpellé par les autorités le 22 avril 2022 et ensuite mis en détention administrative à Toulouse. Selon le média français BFM, malgré une obligation de quitter le territoire français l’Algérie ne lui a pas délivré de laissez-passer consulaire et avait donc refusé son extradition.

Son expulsion a par la suite été négociée par le ministère des Affaires étrangères et le gouvernement algérien, mais l’ensemble des démarches et des procédures liées à son transfert ont été repoussées à cause de la pandémie de la COVID-19 et des différentes restrictions.

Le premier ministre Jean Castex s’est d’ailleurs exprimé sur le sujet et avait souligné en avoir fait un « dossier personnel ». Pour lui expulser le complice de Mohammed Merah vers l’Algerie était ce qu’il y avait à faire.

L’affaire Merah : toujours dans la mémoire des toulousains

Pour rappel, les attentats de mars 2012 à Toulouse ont marqué la France. En effet, ça a été une série de tuerie qui a donné lieu à la mort de sept personnes : trois militaires et quatre civils.

Dans un premier temps, une école juive Ozar Hatorah a été la cible d’une attaque armée, puis les forces de l’ordre annoncèrent que l’individu avait assassiné les militaires quelques jours avant.

Mohammed Merah a été reconnu comme étant l’exécutant de ces actes. L’homme était déjà connu des services de police pour plusieurs faits de délinquance différents et il était fiché par les services du renseignement après ses voyages en particulier en Afghanistan et au Pakistan.

Dix ans plus tard, les toulousains se rappellent toujours des faits, et rendent hommage aux victime en organisant une cérémonie en présence

d’Emmanuel Macron, le président de la République française, mais aussi Isaac Herzog, le chef d’État israélien. Les français, et plus particulièrement les toulousains ont répondu présents et environ 2000 personnes s’étaient déplacées afin de participer à cette cérémonie de commémoration.