« L’Algérie est devenue une cible précise des puissants de ce monde» «L’Algérie figure parmi les pays ciblés par les calculs géostratégiques des puissants de ce monde ; leur objectif est de la déstabiliser après qu’ils aient provoqué le chaos en Syrie. »
L’idée est encore davantage soutenue depuis que la Syrie de Bachar El Assad a été mise sens dessus dessous. Hier, elle a été exprimée comme une sentence par un éminent analyste syrien, spécialiste du Moyen-Orient et des questions géostratégiques. Nasser Kandil est connu pour « bien » disséquer les grandes questions de ce monde.
Ses conclusions ne sont pas simples à contredire pour être construites sur la base d’arguments forts et pratiquement vérifiables. Hier, Kandil a tenu à consacrer une partie de son analyse géostratégique à l’Algérie parce qu’a-t-il affirmé «elle est devenue une cible précise des puissants de ce monde, des Etats-Unis et de l’OTAN qui projettent de la déstabiliser à son tour.» Il est convaincu que l’Algérie est programmée pour connaître les affres des désordres sécuritaires.
Les propos de Kandil sont un véritable appel des pays voisins et arabes au soutien de l’Algérie. « Nous devons tous soutenir l’Algérie parce que c’est le cœur du Maghreb et un des pays arabes les plus importants, » a-t-il lancé. Il en appelle « à la vigilance et la solidarité des pays maghrébins en particulier » parce qu’a-t-il précisé, « l’Algérie est le pays pivot de la région, c’est votre étendard, c’est votre leader, il faut être derrière elle pour la protéger et la soutenir.» Pour lui, « la sentence » a été déjà prononcée dans les officines étrangères.
Appel pressant pour «protéger l’Algérie»
L’analyste syrien n’a pas manqué de reprocher aux décideurs algériens d’avoir accepté « sans réagir » l’exclusion de la Syrie des rangs de la Ligue arabe pour être remplacée en tant qu’Etat par « les représentants de l’opposition. » Mais il exprimera son adhésion totale à la protection de l’Algérie en paraphrasant des analystes tunisiens qui ont eu, selon lui à déclarer que « l’Algérie est une ligne rouge à ne pas franchir. »
Il est clair que cet appel pressant et inquiétant de Nasser Kandil à la vigilance « pour ne pas que l’Algérie bascule dans l’insécurité » à cette période précise, n’est pas fortuit. Hier, des médias ont fait savoir que deux gradés des éléments de l’Armée nationale populaire (ANP) ont été tués dans une embuscade qui leur a été préparée par des terroristes dans les alentours de la wilaya de Skikda, à l’est du pays. Comme d’habitude, l’information a fait le tour des médias étrangers sans que ceux publics nationaux n’en font état.
Les voix du ministère de la Défense nationale (MDN) se font très souvent entendre publiquement depuis plusieurs mois pour faire état de la prise de contrebandiers et de produits qu’ils comptaient faire passer en dehors des frontières ou alors les faire rentrer à l’intérieur du pays. Il est connu qu’en général, les marchandises qui sont acheminées et en grandes quantités à l’intérieur de nos frontières sont les différentes drogues entre autres les plus dures. L’Armée nationale s’active certes à sécuriser les frontières du pays mais ses efforts sont aussi dispersés entre les différents points de contrebande et la poursuite des malfaiteurs.
Ses contingents ont encore mis hier la main à Béchar et à In Guezzam sur des affaires de contrebande en drogues et en armes en même temps. Ce qui explique que les choses se compliquent. Ses stratèges doivent ainsi garder en tête que ses éléments ont, en l’espace de quelques mois, été aussi pris dans des guet-apens montés par des groupes terroristes à travers différentes régions du pays.
Echos de Zéralda, Moretti et Club des Pins
Il faut reconnaître que la scabreuse prise d’otages de Tiguentourine dans la wilaya d’In Amenas avait déjà montré que la sécurité du pays était sérieusement menacée. Elle l’est ausi depuis que le Nord Mali a été envahi par des terroristes et a été mis « sous protection » de l’armée française. La bande sahélo-sahélienne est en feu, les frontières avec la Libye le sont aussi. La Tunisie reste aussi un point chaud.
L’on entend dire par ceux-là même qui sont chargés de « monter la garder » que le pays vit des moments difficiles. Mais mis à part les quelques appels officiels à « la constitution d’un front interne pour contrer toute velléité de déstabilisation » lancés durant cette année, l’été est une période qui ne semble pas inquiéter nos gouvernants puisqu’ils sont pratiquement tous en congé et même partis en vacances. Ne restent que les ouïe-dire qui continuent à « raconter » ce qui s’est passé à Zéralda, à Moretti et à Club des Pins.
Si « l’affaire » de Zéralda et ce qui est a été avancé comme étant «une tentative d’assassinat de Saïd Bouteflika » a été très commentée par « la rue », les événements qui auraient secoué les deux zones sécuritaires et résidences d’Etat, Moretti et Club des Pins ne l’ont pas été du tout. Sauf que «l’officiel» semble avoir réagi au quart de tour des «menaces, des terroristes pris dans ces endroits, des perturbations d’ordre sécuritaires ou autres ,» dont des responsables parlent mais sans en donner les précisions. Le lourd dispositif sécuritaire déployé dans ces quartiers, en plus de celui existant depuis toujours, prouve au moins qu’il y a inquiétudes.
Il a été mis en place dans la semaine de l’Aid El Fitr, pendant que l’on entendait dire que ces trois endroits «sécuritaires » ont vécu des événements peu rassurants. L’on a appris que des milliers de cartes d’accès ont été retirées à leurs détenteurs pour diminuer le flux de personnes pouvant accéder à Club des Pins. Bien qu’il soit le seul à les signer, l’on raconte aussi que le DG en personne de cette résidence d’Etat s’était mis au niveau des barrages sécuritaires pour enlever les cartes et les déchirer sur place.
«L’Algérie connaîtra des perturbations »
Les brassards rouges mis sur les bras des éléments du commandement de la Gendarmerie nationale depuis plusieurs mois, sont cet autre signe d’insécurité qui ne trompe pas.
Des informations faisant état de complications nouvelles de santé chez le président de la République sont certainement pour augmenter davantage la tension qui tient le pays en tenailles. Il semble que la rentrée connaîtra de nouveaux changements «politiques» dont les retombées pourraient contribuer à mettre en place un scénario inattendu de recomposition de l’échiquier national.
L’analyste Nasser Kandil s’avance à dire que « l’Algérie sera déstabilisée et connaîtra des perturbations mais pas aussi profondes que celles vécues par la Syrie. » Il pense que «l’objectif des puissants de passer la main de la déstabilisation du Moyen-Orient à la région du Maghreb sera atteint mais entre temps, la Syrie aura repris des forces en raison du poids géostratégique qu’aura gagné l’Iran après sa signature de l’accord historique avec les Etats-Unis. »
Un accord qui, selon lui, changera inévitablement les rapports de force dans la région. Bien que l’Algérie soit, dit-il «conciliante avec l’Occident et lui assure même ses intérêts, elle reste ferme et résistante quand il s’agit de la souveraineté des Etats, de l’indépendance des pays, et de la justesse de la cause palestinienne.»
L’Algérie dont la situation géostratégique est importante, est pour lui «un pays dont l’armée a prouvé que c’est une armée nationaliste de premier ordre et qui avait même montré sa disponibilité à aider à la libération de la Palestine.» Ce sont, entre autres, deux éléments qui, selon lui, pèsent lourdement dans «le complot» contre l’Algérie.
Ce qui est appelé « Daesh ou El Qaïda dans le Maghreb islamique » en sont les moyens directs de son exécution.L’affirmation n’est pas nouvelle. Elle a été avancée par plusieurs milieux d’analystes et d’observateurs quand l’idée des « printemps arabes » avait commencé à germer au sein des laboratoires étrangers.
« L’Algérie est grandement concerné par la redéfinition du monde à travers la place qui lui est réservée dans le schéma du GMO (Grand Moyen-Orient), » disait-on il y a déjà quelques années. L’idée est encore davantage soutenue depuis que la Syrie de Bachar El Assad a été mise sens dessus dessous. Hier, elle a été exprimée comme une sentence par un éminent analyste syrien, spécialiste du Moyen-Orient et des questions géostratégiques.
Nasser Kandil est connu pour « bien » disséquer les grandes questions de ce monde. Ses conclusions ne sont pas simples à contredire pour être construites sur la base d’arguments forts et pratiquement vérifiables. Hier, Kandil a tenu à consacrer une partie de son analyse géostratégique à l’Algérie parce qu’a-t-il affirmé «elle est devenue une cible précise des puissants de ce monde, des Etats-Unis et de l’OTAN qui projettent de la déstabiliser à son tour.» Il est convaincu que l’Algérie est programmée pour connaître les affres des désordres sécuritaires.
Les propos de Kandil sont un véritable appel des pays voisins et arabes au soutien de l’Algérie. « Nous devons tous soutenir l’Algérie parce que c’est le cœur du Maghreb et un des pays arabes les plus importants, » a-t-il lancé. Il en appelle « à la vigilance et la solidarité des pays maghrébins en particulier » parce qu’a-t-il précisé, « l’Algérie est le pays pivot de la région, c’est votre étendard, c’est votre leader, il faut être derrière elle pour la protéger et la soutenir.» Pour lui, « la sentence » a été déjà prononcée dans les officines étrangères.
Appel pressant pour «protéger l’Algérie»
L’analyste syrien n’a pas manqué de reprocher aux décideurs algériens d’avoir accepté « sans réagir » l’exclusion de la Syrie des rangs de la Ligue arabe pour être remplacée en tant qu’Etat par « les représentants de l’opposition. » Mais il exprimera son adhésion totale à la protection de l’Algérie en paraphrasant des analystes tunisiens qui ont eu, selon lui à déclarer que « l’Algérie est une ligne rouge à ne pas franchir. »
Il est clair que cet appel pressant et inquiétant de Nasser Kandil à la vigilance « pour ne pas que l’Algérie bascule dans l’insécurité » à cette période précise, n’est pas fortuit. Hier, des médias ont fait savoir que deux gradés des éléments de l’Armée nationale populaire (ANP) ont été tués dans une embuscade qui leur a été préparée par des terroristes dans les alentours de la wilaya de Skikda, à l’est du pays.
Comme d’habitude, l’information a fait le tour des médias étrangers sans que ceux publics nationaux n’en font état. Les voix du ministère de la Défense nationale (MDN) se font très souvent entendre publiquement depuis plusieurs mois pour faire état de la prise de contrebandiers et de produits qu’ils comptaient faire passer en dehors des frontières ou alors les faire rentrer à l’intérieur du pays. Il est connu qu’en général, les marchandises qui sont acheminées et en grandes quantités à l’intérieur de nos frontières sont les différentes drogues entre autres les plus dures.
L’Armée nationale s’active certes à sécuriser les frontières du pays mais ses efforts sont aussi dispersés entre les différents points de contrebande et la poursuite des malfaiteurs. Ses contingents ont encore mis hier la main à Béchar et à In Guezzam sur des affaires de contrebande en drogues et en armes en même temps. Ce qui explique que les choses se compliquent. Ses stratèges doivent ainsi garder en tête que ses éléments ont, en l’espace de quelques mois, été aussi pris dans des guet-apens montés par des groupes terroristes à travers différentes régions du pays.
Echos de Zéralda, Moretti et Club des Pins
Il faut reconnaître que la scabreuse prise d’otages de Tiguentourine dans la wilaya d’In Amenas avait déjà montré que la sécurité du pays était sérieusement menacée. Elle l’est ausi depuis que le Nord Mali a été envahi par des terroristes et a été mis « sous protection » de l’armée française. La bande sahélo-sahélienne est en feu, les frontières avec la Libye le sont aussi. La Tunisie reste aussi un point chaud.
L’on entend dire par ceux-là même qui sont chargés de « monter la garder » que le pays vit des moments difficiles. Mais mis à part les quelques appels officiels à « la constitution d’un front interne pour contrer toute velléité de déstabilisation » lancés durant cette année, l’été est une période qui ne semble pas inquiéter nos gouvernants puisqu’ils sont pratiquement tous en congé et même partis en vacances.
Ne restent que les ouïe-dire qui continuent à « raconter » ce qui s’est passé à Zéralda, à Moretti et à Club des Pins. Si « l’affaire » de Zéralda et ce qui est a été avancé comme étant «une tentative d’assassinat de Saïd Bouteflika » a été très commentée par « la rue », les événements qui auraient secoué les deux zones sécuritaires et résidences d’Etat, Moretti et Club des Pins ne l’ont pas été du tout.
Sauf que «l’officiel» semble avoir réagi au quart de tour des «menaces, des terroristes pris dans ces endroits, des perturbations d’ordre sécuritaires ou autres ,» dont des responsables parlent mais sans en donner les précisions. Le lourd dispositif sécuritaire déployé dans ces quartiers, en plus de celui existant depuis toujours, prouve au moins qu’il y a inquiétudes.
Il a été mis en place dans la semaine de l’Aid El Fitr, pendant que l’on entendait dire que ces trois endroits «sécuritaires » ont vécu des événements peu rassurants. L’on a appris que des milliers de cartes d’accès ont été retirées à leurs détenteurs pour diminuer le flux de personnes pouvant accéder à Club des Pins. Bien qu’il soit le seul à les signer, l’on raconte aussi que le DG en personne de cette résidence d’Etat s’était mis au niveau des barrages sécuritaires pour enlever les cartes et les déchirer sur place.
«L’Algérie connaîtra des perturbations »
Les brassards rouges mis sur les bras des éléments du commandement de la Gendarmerie nationale depuis plusieurs mois, sont cet autre signe d’insécurité qui ne trompe pas.
Des informations faisant état de complications nouvelles de santé chez le président de la République sont certainement pour augmenter davantage la tension qui tient le pays en tenailles. Il semble que la rentrée connaîtra de nouveaux changements «politiques» dont les retombées pourraient contribuer à mettre en place un scénario inattendu de recomposition de l’échiquier national.
L’analyste Nasser Kandil s’avance à dire que « l’Algérie sera déstabilisée et connaîtra des perturbations mais pas aussi profondes que celles vécues par la Syrie. » Il pense que «l’objectif des puissants de passer la main de la déstabilisation du Moyen-Orient à la région du Maghreb sera atteint mais entre temps, la Syrie aura repris des forces en raison du poids géostratégique qu’aura gagné l’Iran après sa signature de l’accord historique avec les Etats-Unis. »
Un accord qui, selon lui, changera inévitablement les rapports de force dans la région. Bien que l’Algérie soit, dit-il «conciliante avec l’Occident et lui assure même ses intérêts, elle reste ferme et résistante quand il s’agit de la souveraineté des Etats, de l’indépendance des pays, et de la justesse de la cause palestinienne.»
L’Algérie dont la situation géostratégique est importante, est pour lui «un pays dont l’armée a prouvé que c’est une armée nationaliste de premier ordre et qui avait même montré sa disponibilité à aider à la libération de la Palestine.» Ce sont, entre autres, deux éléments qui, selon lui, pèsent lourdement dans «le complot» contre l’Algérie. Ce qui est appelé « Daesh ou El Qaïda dans le Maghreb islamique » en sont les moyens directs de son exécution.