Tenu en échec par la Centrafrique Le Maroc rassure l’Algérie

Tenu en échec par la Centrafrique Le Maroc rassure l’Algérie
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La presse marocaine admet mal que sa sélection nationale entame les éliminatoires en l’absence de l’entraîneur en chef, Eric Gerets, que la FRMF a nommé mais……Qui ne prendra ses fonctions qu’en novembre.

Sa première apparition sera donc contre l’Algérie. Une aberration sur laquelle nos confrères d’Al-Montakhab ont mis l’accent.

«Et nous voilà devant la même situation, ou presque, que l’année dernière. Le Maroc incapable de gagner devant une équipe sans la moindre participation en Coupe d’Afrique. Toujours sans entraîneur, l’équipe nationale était exécrable. Aucune construction de jeu. Une très mauvaise lecture de l’adversaire. Une équipe sans corps ni âme. Comment aurait-on pu être meilleurs sans entraîneur ? La question reste posée.

Après avoir aligné l’équipe que tout le monde attendait (sûrement après validation téléphonique de Monsieur Gerets), Dominque Cuperly a dû constater tout au long de la première mi-temps que son groupe était incapable de marquer.

Une seule occasion est digne d’être citée : une tête de Berrabeh à la 35’ qui passe à côté des buts gardés par l’excellent Geoffrey Lembet. De l’autre côté, les visiteurs se sont créé plusieurs occasions qui auraient pu faire mouche à au moins trois reprises n’était la présence d’esprit de Lamyaghri qui a été irréprochable le long de la rencontre.

En seconde période, Domique Cuperly n’allait pas tirer les leçons qui s’imposaient et son téléphone est certainement resté muet. Les Marocains allaient retrouver la pelouse sans réel plan pour renverser la vapeur. La construction du jeu allait rester très pénible et le manque de créativité flagrant.

A aucun moment, l’équipe nationale ne donnait l’impression de savoir comment faire. Rien. Devant un adversaire bien regroupé en défense, les Marocains suivaient le même schéma. Des ballons longs vers Chamakh dont la tête ne dépassait jamais les mains du portier équatorial. Les minutes se suivaient et la monotonie persistait.

La carte El-Arabi

A 30 minutes de la fin, Cuperly envoie El-Arabi pour sauver le Maroc. Dès son premier match, El-Arabi devait faire la différence.

Le jeune milieu offensif de Caen allait remplacer un autre joueur que nous avons brûlé l’année dernière de la même manière. Mounir El-Hamdaoui, transparent lors des 60 minutes qui lui étaient accordées, allait ainsi rejoindre le banc de touche.

Quinze minutes plus tard, Cuperly décide de renforcer sa ligne d’attaque et remplace El-Ahmadi par Youssouf Hadji. Rien de notable n’allait se passer jusqu’à la 86’ quand El-Arabi idéalement placé devant la cage centrafricaine tira sur le gardien adverse.

La première balle de match a été perdue. A une minute de la fin du match, Boussoufa, très bien servi par ce même El-Arabi, allait envoyer le cuir dans les nuages ratant ainsi la deuxième et dernière balle de match du Maroc. Quelques secondes plus tard, l’arbitre de la rencontre allait valider le nul que les combatifs centrafricains allaient célébrer comme il se doit. Bravo, leur construction est couronnée par un nul historique que le Maroc regrettera très certainement.

Après le match nul de l’Algérie, les deux Nord-Africains du groupe se voient déjà dos au mur. La deuxième journée sera très difficile pour les deux équipes en déplacement.

Le Maroc finalement, c’est pas grand-chose

Avec un entraîneur travaillant à distance, car toujours préoccupé par ses affaires professionnelles en Arabie Saoudite, il est toujours coach d’un club jusqu’au mois de novembre, le Maroc version Cuperly n’a finalement pas montré grand-chose en accueillant une bien modeste équipe de la République Centrafrique.

Très limités techniquement et sans stratégie de jeu, les camarades de Merouane Chamakh qui n’était que l’ombre de lui-même lors de ce match ont trouvé toutes les peines du monde à venir à bout d’une vaillante et combative équipe de la RCA.

Les Africains drivés par Jules Accorsi, l’ex-coach de la JSM Béjaïa, étaient très accrocheurs et pouvaient aspirer à mieux s’ils avaient un petit chwiya osé. En première mi-temps, l’équipe centrafricaine aura eu les occasions de buts les plus dangereuses à son actif. Tout au long du match, le Maroc n’aura jamais vraiment réussi à mettre cette équipe centrafricaine en danger.

Le match nul des Lions de l’Atlas a beaucoup inquiété les supporters et les spécialistes de ce pays qui pensent que leur sélection a raté une occasion de prendre l’avantage sur son dangereux rival : l’Algérie.

Réaction Cuperly : «J’assume»

Le sélectionneur intérimaire du Maroc, Dominique Cuperly, n’a pas fui ses responsabilités après le match nul concédé par les Lions de l’Atlas, samedi à Rabat face à la Centrafrique (0-0). Le Maroc a grillé un joker samedi dans les éliminatoires de la CAN Orange 2012 en concédant le nul face aux Fauves de la Centrafrique (0-0). Après la rencontre, le sélectionneur intérimaire, Dominique Cuperly, a affronté les questions de la presse. «Oui, j’assume les responsabilités en l’absence de M. Gerets. Nous assumons tous les responsabilités, moi, le staff technique, et les joueurs» a-t-il déclaré, avant de réclamer patience au public marocain. Ça prendra le temps que ça prendra, peut-être six mois, peut-être un an, peut-être deux ans, mais nous aurons l’équipe que nous méritons.»