Tennis: »Mon souci majeur, c’est l’avenir sportif de ma fille » (père d’Innes Ibbou)

Tennis: »Mon souci majeur, c’est l’avenir sportif de ma fille » (père d’Innes Ibbou)

ALGER- Le père de la jeune joueuse de tennis Ines Ibbou a indiqué mercredi à l’APS, que sa préoccupation majeure était la réussite de la carrière de sa fille, réclamant une prise en charge « sérieuse et continue » de l’athlète qui représente l’une des « valeurs sûres » de la balle jaune algérienne.

« Mon premier souci, c’est de voir ma fille qui représente l’Algérie, bien prise en charge à l’occasion de ses stages et tournois. Innes est victime de la mauvaise gestion de sa carrière par la Fédération algérienne de tennis (FAT) », a déclaré Kamel Ibbou à l’APS .

Un différend entre le père de la fille de 17 ans et la fédération avait conduit à une séparation entre les deux parties. Une situation qui n’a pas fait les affaires de la jeune athlète, considérée par les spécialistes comme une valeur sûre du tennis algérien.

Après une période de rupture entre la joueuse et la Fédération, un accord a été trouvé début août dernier pour qu’Innes réintègre la FAT avec une promesse de prendre en charge tous les aspects de préparation et de compétition.

« La Fédération n’a pas tenu ses engagements. Après l’accord, j’ai eu des échanges par mails avec le directeur technique national m’informant que le dossier de sortie à l’étranger d’Innes était en phase de préparation pour lui permettre d’effectuer des stages et participer à des tournois, mais rien n’a été fait et ma fille a renoncé à plusieurs compétitions », a déploré Kamel Ibbou.

Le tuteur de l’athlète de 17 ans a en revanche salué l’apport du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) qui a fait de son mieux pour Innes en lui accordant une somme de sept millions de dinars pour se préparer.

« Ma fille n’a eu que six millions de dinars dont 1500 euros représentant les frais d’assurances, des sept millions alloués par le MJS. Cette somme a été versée à Tennis-Val en Espagne où se prépare Innes. » a affirmé Kamel Ibbou.

« Mais à la grande surprise de l’athlète, la somme de 1500 euros a servi plutôt à payer des dettes de la Fédération algérienne de tennis, selon les responsables de l’académie espagnole et Innes s’est retrouvée sans couverture d’assurance depuis février dernier » a t-il ajouté

Le président de la Fédération algérienne de tennis (FAT), Mohamed Boubdellah avait récemment déclaré à la presse que le père d’Ines a demandé de l’argent directement à l’instance fédérale.

« La sortie médiatique du président de la FAT m’étonne. Il n’a jamais été question de gérer les affaires de ma fille loin de la réglementation en vigueur », a-t-il ajouté.

La joueuse algérienne, 113e au classement ITF (867e en WTA), est sérieusement perturbée par ce bras de fer entre la Fédération et son père, une situation qui ne lui permet pas de travailler dans la sérénité et de progresser.