Tennis – Tournoi régional U12 à Aïn-Témouchent: Un niveau technique appréciable

Tennis – Tournoi régional U12 à Aïn-Témouchent: Un niveau technique appréciable

Saïd Mouas

Tennis – Tournoi régional U12 à Aïn-Témouchent: Un niveau technique appréciable

Les courts de Tennis du club sportif amateur du Chabab de Témouchent reprennent progressivement vie après une période d’hibernation due au manque de moyens. La ténacité du jeune staff dirigeant présidé par Slimane Kallèche commence à porter ses fruits, puisque plusieurs manifestations domiciliées intra muros et touchant les petites catégories figurent au programme de la fédération algérienne de Tennis.
Celle qui s’est déroulée récemment à Aïn-Témouchent a concerné les moins de 12 ans qui se sont rencontrés à l’occasion d’un tournoi régional auquel ont pris part 55 joueurs issus de 05 clubs, à savoir le Cost 2000, le TC Oran, Ennasr Oran, le CT Mansourah et le CS Aïn-Témouchent. Le public composé principalement de parents d’élèves a été séduit par le bon niveau technique des champions en herbe.

Chez les filles, la finale, très disputée, a opposé Boudjamaoui Wissal du club Ennasr Oran à l’espoir local Karzazi Romaïssa qui, faute de compétitions suffisantes, a trébuché face à une rivale plus expérimentée. Romaïssa est actuellement classée dans le top 25 des meilleures joueuses de moins de 12 ans.

Son intégration dans les stages organisés à l’échelle fédérale est en mesure de faciliter son éclosion compte tenu de son potentiel physique et technique. La section Tennis du club témouchentois va prochainement bénéficier de deux autres courts mitoyens initialement attribués à un promoteur, et qui ont échappé par miracle à la voracité des prédateurs du foncier grâce à l’intervention de l’actuelle responsable de la wilaya.

L’infrastructure sportive jouxtant la piscine communale, qui date de l’époque coloniale, a cependant subi les affres d’une urbanisation sauvage qui a failli emporter les vestiaires du club au-dessus desquels un projet d’hôtel est en train de voir le jour. L’investisseur, pour éviter le scandale, a préféré laissé libre l’accès aux vestiaires, carrément isolés dans le plan de base, annexant également la piscine, approuvé par les services de l’urbanisme.