par Bencherki Otsmane
Le corps sans vie d’un jeune homme non encore identifié a été repêché vendredi soir à quelques encablures de la ville côtière de Béni-Haoua, par les plongeurs de la Protection civile de Ténès, a-t-on appris de source hospitalière. Ce sont des pêcheurs qui ont alerté les services de sécurité de la découverte du corps de la victime.
Cette dernière a été rejetée par la mer à la suite de vents modérés enregistrés ces dernières 48 heures. Informés de cette présence, les éléments de la Protection civile ainsi que ceux des gardes-côtes de la Marine nationale et de la Gendarmerie nationale ont procédé à une intervention sur les lieux signalés et ont récupéré ainsi un corps sans vie, apparemment en état de décomposition avancé.
Le cadavre a été transféré à la morgue de l’hôpital «Zighout Youcef» de Ténès par les mêmes services d’intervention. Selon les premières constatations, il est fort probable qu’il s’agisse d’un candidat à l’émigration clandestine qui se serait noyé au cours d’un voyage d e fortune.
Par ailleurs, la brigade de plongeurs de la Protection civile a repêché, jeudi, un corps non identifié au large du littoral de la ville de Messelmoun, à l’ouest de Tipasa, a-t-on appris vendredi auprès de la Protection civile. La brigade en question est intervenue pour repêcher le cadavre, suite au signalement d’un pêcheur de la région qui avait trouvé un cadavre en état de décomposition avancé, flottant au large du littoral de Messelmoun. Le cadavre a été transféré vers la morgue de l’établissement hospitalier de Sidi Ghiles.
Les services de la Gendarmerie nationale ont ouvert une enquête judiciaire à cet effet. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’état de décomposition très avancé n’a pas permis d’identifier la personne en question, ni son âge.
Pour rappel, cinq cadavres non identifiés, probablement de migrants clandestins, ont été rejetés par la mer à Oran, Mostaganem et Aïn Témouchent, ce week-end.