Si l’immigration est un phénomène social qui existe depuis des siècles et que l’être humain a depuis toujours eu la propension de se déplacer d’un lieu à un autre pour y mener une vie meilleure, aujourd’hui chez nous le phénomène prend des proportions inquiétantes et les pouvoirs publics peinent, apparemment, à juguler le phénomène et de trouver des solutions au problème. Selon une source proche du dossier des harragas, il y a eu 37 jeunes qui ont été interceptés et secourus par les gardes-côtes de Ténès depuis le début de l’année en cours.
Le dernier «contingent» constitué de 10 jeunes qui s’apprêtaient à rejoindre l’Espagne à bord d’une embarcation a été localisé lundi dernier, puis intercepté par les gardes-côtes de Ténès au large de la ville côtière de La Marsa (environ 45 km à l’ouest de Ténès). Après les procédures d’usage (visite médicale, audition puis présentation devant le magistrat instructeur), ces jeunes harraga encourent au maximum 4 ans de prison avec sursis.
La loi prévoit la même durée de peine mais ferme pour les passeurs. Il faut noter que chaque fois que la météo est favorable, et c’est le cas ces derniers temps, de plus en plus de jeunes tentent la traversée. Du 1er avril au 30 juin 2017, les gardes-côtes de Ténès ont interceptés 27 personnes à bord d’embarcations en direction de l’Espagne.