« Nous sommes en train de négocier avec la Tunisie pour, notamment, revoir les tarifs du roaming entre les deux pays pour arriver à avoir des prix abordables car actuellement les tarifs sont trop élevés », a affirmé, hier, la ministre de la Poste et des TIC.
L’Algérie a entamé des négociations avec la Tunisie pour élargir et intensifier les échanges dans le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Ces discussions devraient aboutir sur la signature d’une convention bilatérale à même de revoir à la baisse les tarifs des communications sur le réseau téléphonique mobile entre les deux pays. « Nous sommes en train de négocier avec la Tunisie pour, notamment, revoir les tarifs du roaming entre les deux pays pour arriver à avoir des prix abordables car actuellement les tarifs sont trop élevés », a affirmé, hier, à Alger, Zahra Dardouri, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, lors d’une conférence de presse tenue en marge des travaux de la 17e session du Conseil des ministres arabes des télécommunications et de l’information. Cette réunion a vu la participation de 19 pays et la présence de huit ministres. Elle a été clôturée par l’adoption de plusieurs recommandations, dont « la présentation de l’expérience algérienne en matière de service universel de la poste », a précisé la ministre. « Les pays arabes ne sont pas en retard en matière d’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication car beaucoup de choses ont été faites dans des domaines bien précis », a-t-elle indiqué, notant que « pour le cas de l’expérience algérienne dans la poste, il a été question de la mise en place de mécanismes et de méthodes qui ne sont pas aussi simples qu’on le croit ». Cette réunion a également permis aux pays arabes d’« élaborer leur stratégie pour pouvoir participer dans les réunions internationales dans le domaine des technologies. Le prochain rendez-vous aura lieu en 2014, et ces pays sont invités à désigner un seul candidat pour les représenter », a-t-elle encore expliqué. Mme Dardouri a expliqué que « l’Algérie va suivre de plus près et de manière plus régulière les travaux de ce conseil, étant doné que cela n’a pas été possible par le passé en raison de plusieurs contraintes ». La réunion a été consacrée à l’évaluation de l’application des décisions de la dernière session tenue à Oran en juin 2012. « Les nouveaux défis qui se profilent dans ce secteur stratégique ayant un impact direct sur le développement économique, social et culturel dans nos pays respectifs, exigent de nous plus d’effort, une meilleure coordination de nos actions, outre un peu plus d’échange d’expériences », dira encore la ministre. « Il nous est aussi demandé de mettre en place un plan de travail cohérent et complet qui puisse prendre en charge les préoccupations et les besoins de la région arabe », a-t-elle ajouté. Dans ce contexte, Mme Derdouri a mis en exergue « le plan mis en place par l’Algérie pour le développement et la modernisation des services de la poste ainsi que les moyens d’intégrer les technologies de l’information et de la communication dans l’administration et l’entreprise. Un travail accompli en collaboration avec tous les secteurs ». Pour sa part, le président du conseil exécutif arabe a affirmé que « les pays arabes détiennent de gros moyens leur permettant de rapprocher les distances et les jeunes ainsi que de préserver l’identité arabe et ses valeurs sacrées ». Notons que la 34e session ordinaire du bureau exécutif du conseil a adopté une résolution portant sur la validation de la candidature de la Palestine comme membre permanent de cette instance, aux côtés de l’Algérie, la Tunisie, l’Egypte, le Qatar, le Bahreïn, le Yémen et l’Arabie saoudite. La Palestine était représentée par sa ministre des Communications et des Technologies de l’Information, Saffa Nasr Eddine.
Nouria Bourihane