TÉLÉPHÉRIQUE ANNABA-SERAIDI :Reprise du trafic

TÉLÉPHÉRIQUE ANNABA-SERAIDI :Reprise du trafic
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Le téléphérique assurant la navette entre Annaba et Seraïdi, à l’arrêt depuis le 4 août dernier, suite à un problème technique, a repris le trafic dans l’après-midi de ce dernier mardi, a-t-on appris de son directeur, Rachid Benzaïm.

La reprise de l’exploitation a été autorisée par le ministère de tutelle suite à un rapport de contrôle technique effectué par une entreprise spécialisée dans le domaine. La première cabine s’est, en effet, ébranlée vers les coups de 16h de Annaba en direction de Seraïdi, au grand bonheur des habitants de ce village touristique perché à quelque 800 mètres d’altitude, mais aussi de celui des visiteurs de Annaba et des wilayas limitrophes.

Ce moyen de transport par câble rend un service inestimable aux fonctionnaires, étudiants et lycéens obligés de faire la navette quotidiennement entre leur village et le chef-lieu de wilaya. Pratique, économique et rapide (le trajet se fait en 14 mn au lieu des 30 mn par taxi ou fourgon), il leur évite une route sinueuse truffée de dizaines de virages. L’arrêt technique fait suite aux incendies qui ont ravagé plusieurs centaines d’hectares de la forêt de l’Edough durant l’été dernier, les flammes très hautes n’ont pas épargné le téléphérique dont le tracé traverse cette forêt.

Ainsi, on avait enregistré des dommages à plus de 700 mètres linéaires de câbles porteurs et tracteurs et à quelque 1 500 mètres de câbles de transmission multi-terre (fibre optique). Le tout a été réparé et des essais techniques ont été effectués par des techniciens du domaine. Géré par l’Entreprise de transport algérienne par câble (ETAC), fruit d’un partenariat algéro-français, le téléphérique de Annaba/Seraïdi emploie une soixantaine de jeunes formés pour la maintenance et l’exploitation.

Pour rappel, la remise en service officielle de ce moyen de transport public a été effectuée en mars écoulé par le précédent ministre des Transports Boudjemaâ Talai. Elle a nécessité des travaux de réhabilitation et de rénovation, après un arrêt de plus de trois ans.

A. Bouacha