TÉLÉCOM, L’État algérien ne rachètera pas Nedjma

TÉLÉCOM, L’État algérien ne rachètera pas Nedjma

Djoudi, a écarté la possibilité pour l’Etat algérien d’engager une procédure afin de prendre part dans le capital de Wataniya Telecom Algérie (WTA).

La reprise par le Qatari Qtel des actions de la société mère de WTA, propriété koweitienne, ne dérange visiblement pas le gouvernement algérien comme c’était le cas lorsque les Russes de Vimpelcom sont devenus propriétaires d’Orascom Telecom holding (OTH), qui exploite la marque Djezzy à travers sa filiale locale Orascom Telecom Algérie OTA. Interrogé, en effet, à savoir si le gouvernement va reproduire le même «scénario» qu’avec Djezzy, du moment que l’acquisition de Wataniya par les Qataris présente beaucoup de similitudes sur le plan juridique, M. Djoudi a dit «Non !». Il a néanmoins enchaîné pour préciser que l’Etat algérien négocie actuellement avec Vimpelcom pour acheter uniquement 51% des actions de sa filiale algérienne : «Les négociations portent sur l’évaluation de 51% des actions». Le ministre des Finances a révélé, par ailleurs, que le gouvernement se penchera dans sa réunion de demain (mercredi, Ndlr), sur la révision du code des marchés publics dont il sera question d’accorder des préférences pour les entreprises publiques algériennes. «L’idée est de faciliter le rôle et la place des entreprises publiques dans l’exécution d’un certain nombre de marchés. C’est dans ce contexte qu’un dispositif particulier qui va émerger dans le code des marchés, sera examiné au prochain Conseil du gouvernement», a-t-il déclaré, en soulignant que ce nouveau dispositif au profit des entreprises publiques ne va pas élargir la procédure du gré à gré. Il convient enfin de signaler que le ministre des Finances répondra aux interventions des membres du Conseil de la nation, demain dans l’après-midi, lesquels seront appelés mercredi à voter la loi de Finances 2013 soit le lendemain. L. H. Hier, en marge de la présentation du projet de loi de finances pour 2013 au Conseil de la nation, le ministre des Finances,

M. Karim