Une première expédition de quelque 2 000 quintaux d’une variété de ciboule (appelée ici b’sila), une plante sauvage poussant spontanément à flanc de montagne, vient d’être effectuée de Tébessa, en direction de l’Italie, par un opérateur économique de la région.
La plante récoltée, conservée dans une chambre froide de l’ex-Coopérative des fruits et légumes de la wilaya avant d’être acheminée via la Tunisie, est un semi-produit utilisé dans la fabrication de cosmétiques, en pommade ou en gel, utilisés pour des soins esthétiques, a expliqué le même opérateur, qui prépare des expéditions similaires dans les tout prochains jours. Le quintal de cette plante est cédé au marché européen entre 9 000 et 10 000 euros, a-t-on souligné. Plusieurs quantités de b’sila étaient expédiées frauduleusement par le passé vers la Tunisie, par la bande frontalière de la wilaya de Souk Ahras, pour les mêmes motifs d’exploitation. La production des produits cosmétiques n’est pas la seule utilisation de cette plante qui est très appréciée dans la cuisine. La ciboule s’utilise souvent en entier (feuilles et bulbe) hachée ou émincée, sous forme de condiment ou en remplacement de l’oignon dont le goût est plus fort. Elle est souvent cuite – brièvement – mais peut être utilisée crue (notamment les feuilles) pour parfumer un plat en fin de cuisson comme on le ferait avec la ciboulette. Cette plante s’utilise pour les salades, soupes, etc.
