Ali Chabana

« Mieux vaut prévenir que guérir »
D’emblée, le directeur de l’Education reconnaît les difficultés matérielles, de ressources humaines et de gestion dans lesquelles évoluent la plupart des 414 écoles. En s’adressant aux chefs d’établissements éducatifs, Abdelmadjid Mencer parlera de la rationalisation des dépenses (électricité, gaz, eau, maintenance). Quant à l’opération de distribution du livre scolaire, elle doit être effectuée dans le temps imparti. » Si le livre scolaire ne parvient pas dans le délai à l’élève, toutes les étapes de l’opération, conception, impression et distribution n’auront servi à rien « , propos attribués à la ministre de l’Education nationale. Le chapitre des conditions de la rentrée scolaire a été soulevé dans le volet de l’éthique de la profession avec en perspective la réactivation de la charte signée avec les partenaires sociaux et son entrée en vigueur, au niveau local, une décision de la tutelle venue à point nommé pour prévenir contre toute perturbation (mouvements sociaux). Une mesure, selon la sagesse « mieux vaut prévenir que guérir », à même de gêner la reprise des classes dans le calme. A ce sujet, le wali parlera de dialogue et de concessions, pour sauvegarder l’intérêt primordial de l’élève. M. Attallah Moulati, justement, s’est dit persuadé des difficultés des gestionnaires des écoles dans l’exercice de leurs multiples missions. Théoriquement, toutes les écoles sont prêtes pour accueillir les milliers d’élèves, tout en annonçant la levée du gel sur certaines opérations d’aménagement, selon la priorité accordée aux travaux d’étanchéité, raccordement au gaz naturel et dotation des écoles de sanitaires et branchement au réseau d’AEP, en s’étonnant qu’à la commune de Ouenza pas moins de 26 écoles demeurent dépourvues de gaz naturel. Sachant l’importance de l’entretien des écoles, le wali a indiqué que 903 postes d’emploi, au titre des contrats d’insertion professionnelle (CIP), viennent d’être accordés au profit du secteur de l’Education, un renforcement indispensable dans l’objectif d’atteindre une moyenne de 8 travailleurs par école.
Trois sources de financement de ces postes de travail sont l’APC, le Fonds de solidarité des collectivités locales et le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales. Le chef de l’exécutif et devant un auditoire de chefs d’établissements éducatifs, inspecteurs pédagogiques, administratifs et l’inspection de la restauration scolaire a appelé à plus de rigueur dans la gestion. En fin psychopédagogue, Attallah Moulati souligna « l’importance et le rôle de l’école dans la construction de la personnalité de l’enfant dès qu’il y met les pieds le premier jour ». Une école saine dans un environnement sain, une école solennelle, républicaine, cellule première dans la formation de l’homme de demain.