A. Chabana

Autre souci pour les habitants de Bir El Ater, le problème des inondations et la protection de la ville du débordement d’Oued Kebir traversant la cité de part en part. Un cours d’eau aux crues intempestives, dont l’aménagement a coûté 600 millions de dinars. La gestion des ressources en eau, l’alimentation en eau et l’assainissement se posent dans d’autres communes de la wilaya. A Boukhadra où la distribution en eau potable se fait à partir du transfert du barrage d’Aïn Dalia, dans la wilaya de Souk Ahras, des perturbations en continu font de l’autre cité minière un point noir. A El Meridj, Cheria, ou encore certains quartiers du chef-lieu, l’eau devient une denrée précieuse, quitte à l’acquérir par citernes entières auprès de vendeurs marchands ambulants.
80% des besoins de la wilaya de Tébessa en alimentation en eau potable proviennent des réserves souterraines. Les projets d’exploitation des ressources hydriques des barrages (Oued Mellegue, Saf Saf Ouesra) font naître chez la population l’espoir qu’un jour sera mis un terme à la soif et la résolution de la problématique de l’alimentation en eau potable.