A. Chabana

Dans le temps, on désignait par «touiza» une action d’entraide, particulièrement pour des travaux agricoles, de récolte, ou d’entretien de parcelles de terres ou pour construire une habitation rurale, par exemple. Aujourd’hui, ce terme hérité de nos ancêtres tend à disparaître du jargon rural. On qualifie toute opération de bénévolat quelconque de touiza urbanisée, en quelque sorte. Dernièrement, la localité de Bir El Ater a vu l’organisation d’une telle initiative citoyenne au profit du CFPA Ammar Mahfoudi, auquel on a fait un lifting complet. Des volontaires venus d’autres villes se sont mobilisés pour le remettre sur ses pieds d’autant que l’établissement de formation professionnelle a pris quelques rides après 35 ans d’existence. D’Oum Ali, Cheria, El Houijbet, Elma Labiod, des dizaines personnes sont venues pour débarrasser le centre des restes des dernières inondations, gravats et branchages notamment. Une opération hautement symbolique. Par ailleurs, des jeunes de la cité veulent un second CFPA, puisque le seul qui existe n’arrive plus à suivre la demande.