Claudio Descalzi, directeur général du géant énergétique italien ENI, a été reçu ce lundi 7 juillet à Alger par le président de la République dans le cadre d’une visite de travail consacrée au développement des investissements énergétiques en Algérie.
Cette rencontre a été marquée par la signature d’un contrat de partage de production entre Sonatrach et ENI portant sur le développement d’un champ d’hydrocarbures à Hassi Messaoud, dans le sud du pays.
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1,35 milliard de dollars pour dynamiser la production
Ce nouvel accord signé entre Sonatrach et Eni représente un investissement conjoint de 1,35 milliard de dollars. Il permettra d’augmenter immédiatement la production de gaz et de pétrole, selon les précisions données par Claudio Desclazi.
L’objectif affiché est de renforcer les capacités de production à hauteur de 5 à 7 milliards de m³ de gaz supplémentaire par an.
Le partenariat entre les deux entreprises énergétiques ne se limite pas à l’exploitation classique. Il inclut également une vision à long terme pour moderniser les installations et optimiser la production dans le cadre d’une coopération jugée exemplaire.
Lors de cette rencontre, le patron d’ENI a également mis en avant les ambitions écologiques de son groupe en Algérie. Des projets sont déjà en cours de préparation dans les domaines solaires, de l’hydrogène vert et de la décarbonation.
Ces technologies visent non seulement à réduire l’empreinte carbone, mais aussi à libérer des volumes de gaz pour les exportations vers l’Europe.
Claudio Descalzi a évoqué aussi des projets liés à la protection des forêts et au reboisement, soulignant une approche globale de la transition énergétique, intégrant l’ensemble des « composantes de l’énergie propre ».
8 milliards de dollars prévus : une confiance renouvelée dans l’environnement algérien
À l’issue de sa rencontre avec le président Tebboune, le directeur général d’ENI a affirmé que ce dernier s’est montré « satisfait » des projets en cours. Si tous les projets en préparation se concrétisent, le volume total des investissements d’ENI en Algérie atteindra les 8 milliards de dollars.
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Ce chiffre, déjà évoqué en avril dernier par Descalzi lors d’une conférence de presse à Rome, s’inscrit dans un plan d’investissement régional plus large de 24 milliards de dollars, couvrant également la Libye et l’Égypte.
