Tebboune nomme Leila Aslaoui, magistrate chevronnée, à la tête de la Cour constitutionnelle

Tebboune nomme Leila Aslaoui, magistrate chevronnée, à la tête de la Cour constitutionnelle
dz-tebboune-02_upscayl_2x_upscayl-lite-4x

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a procédé ce lundi à la nomination de Leila Aslaoui à la tête de la Cour constitutionnelle, l’une des plus hautes instances judiciaires du pays. Cette décision a été prise en vertu des dispositions des articles 91 (alinéa 7), 92 (alinéa 1), 186 et 188 de la Constitution.

À LIRE AUSSI : Automobile, blanchiment d’argent et cybersécurité : les instructions de Tebboune

La nomination de Leila Aslaoui marque un moment important pour la justice constitutionnelle en Algérie. Magistrate chevronnée, elle succède à Omar Belhadj, qui occupait ce poste depuis la mise en place de la Cour constitutionnelle en 2021, suite à la révision constitutionnelle. Cette institution a remplacé l’ancien Conseil constitutionnel et joue un rôle central dans la garantie du respect de la Constitution, notamment lors des élections, dans le contrôle des lois ou encore en matière de conflits entre les pouvoirs.

Renouvellement à la tête de la Cour constitutionnelle : Leila Aslaoui nommée par décret présidentiel

Leila Aslaoui est connue dans les milieux juridiques pour sa rigueur, son attachement au droit et son engagement en faveur de l’indépendance de la justice. Juriste expérimentée, elle a occupé plusieurs fonctions dans la magistrature avant d’accéder à ce poste prestigieux. Sa nomination intervient dans un contexte où les institutions judiciaires sont appelées à jouer un rôle renforcé dans la consolidation de l’État de droit et de la transparence institutionnelle.

À LIRE AUSSI : Budget serré ? Découvrez où voyager depuis l’Algérie en 2025 sans se ruiner

Selon le communiqué de la présidence, cette décision s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des principes de bonne gouvernance et du respect des équilibres institutionnels. La Cour constitutionnelle est appelée à statuer sur des questions fondamentales, comme la conformité des lois avec la Constitution ou encore les recours électoraux. Elle peut également être saisie par des citoyens dans le cadre du contrôle de constitutionnalité par voie d’exception, une innovation introduite par la dernière réforme.

Un tournant dans la justice constitutionnelle

Avec cette nomination, le chef de l’État semble vouloir envoyer un message de confiance envers les compétences féminines dans les plus hautes sphères de l’État. La désignation de Leila Aslaoui comme présidente de la Cour constitutionnelle pourrait ainsi être perçue comme un pas en avant dans la promotion de la femme dans les fonctions stratégiques.

À LIRE AUSSI : Médicament contrefait en Algérie ? Le ministre dément formellement l’alerte sur le SINTROM 4 MG

Il reste désormais à Mme Aslaoui de mettre en œuvre son mandat avec impartialité et fermeté, dans un contexte national marqué par de nombreux enjeux juridiques et politiques. Sa mission consistera notamment à garantir la neutralité de l’arbitre constitutionnel et à veiller au respect de l’ordre républicain.