Tebboune : “Ca me désole de dire que nous vivons une certaine anarchie”

Tebboune : “Ca me désole de dire que nous vivons une certaine anarchie”

Le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, a présidé, ce dimanche, une réunion périodique du Conseil des ministres en visioconférence.

Intervenant au terme de la présentation de l’avant projet de loi modifiant et complétant l’ordonnance n 66-156 du 08 juin 1966 portant Code pénal, le chef de l’Etat a affirmé que « ce projet s’inscrivait dans le cadre de ses engagements, notamment pour ce qui a trait à la moralisation de la société et de l’administration, et à la rupture définitive avec les pratiques ayant porté atteinte à l’image de l’Etat et à la probité de ses cadres, à condition que ça intervienne dans le cadre d’un Etat fort et équitable sans aucune ambiguïté entre la liberté et l’anarchie ».

« Nous sommes déterminés à édifier une véritable démocratie, étant une revendication populaire irréversible, une démocratie accordant à tout un chacun la place qu’il mérite indépendamment de sa position sociale », a déclaré M. Tebboune.

« La véritable démocratie ne saurait se construire que dans le cadre d’un état fort avec sa justice et sa cohésion nationale, et nous sommes déterminés à édifier cet Etat avec son référent novembriste », a ajouté le chef de l’Etat.

« L’Etat fragile ne peut donner lieu qu’à l’édification d’une pseudo démocratie ouvrant les portes à l’anarchie et à la violation de la loi, à l’utilisation de l’Etat à des fins personnelles, et il me désole de dire que nous vivons une certaine anarchie affectant parfois les fondements de l’unité nationale et la conspiration avec certains réseaux étrangers hostiles au pays », a-t-il poursuivi.