Tebboune appelle à l’accélération de la cadence des travaux de la grande mosquée d’Alger

Tebboune appelle à l’accélération de la cadence des travaux de la grande mosquée d’Alger
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Il est nécessaire d’accélérer la cadence des travaux de réalisation de la Grande mosquée d’Alger, pour sa réception dans les délais impartis, soit en septembre 2016, a indiqué le ministre de l’habitat , de l’urbanisme et de la ville, Abdelmadjid Tebboune, zlors d’une visite d’inspection au chantier, la quatrième du genre depuis janvier dernier.

Dotée d’une superficie de plus de 20.000 m², la salle de prière de Djamaa El-Djazaïr pourra accueillir jusqu’à 120.000 fidèles. Le ministre a également demandé à l’entreprise chinoise chargée de la réalisation (CSCEC) de quasiment doubler son rendement, de 12.000 m3 de béton coulé en un mois actuellement à 20.000 m3 à partir de juillet prochain.

Le ministre s’est dit disposé à aider l’entreprise à porter ses effectifs à 3.000 travailleurs, contre près de 2.000 actuellement et 600 il y a quelques mois.

Au niveau du minaret, haut de 270 m, dont seulement 12 m ont été réalisés, le ministre a reçu l’engagement des responsable du chantier d’achever, dans un mois, la partie des gros oeuvres en béton (40 m), le reste sera réalisé en charpente métallique.

Les travaux de construction de Djamaa El-Djazaïr, dans la commune d’El Mohammedia (est d’Alger), ont connu ces derniers mois « une nouvelle dynamique », s’est réjoui le ministre, précisant que le projet dans sa totalité accuse un retard de 18 mois et que l’entreprise chinoise a été appelée à en combler au moins une partie.

La première pierre a été posée par le président de la République Abdelaziz Bouteflika lors d’une visite d’inspection le 31 octobre 2011, mais le projet a réellement démarré après la signature officielle, le 28 février 2012, du marché entre l’Agence nationale de réalisation et de gestion de Djamaa El-Djazaïr (Anargema) et l’entreprise CSCEC.

En vertu de ce contrat, la firme chinoise s’est engagée à réaliser le projet en 42 mois (trois ans et demi) contre un financement de plus de 100 milliards de DA (environs 1 milliard d’euros).