Tebboune accorde la nationalité algérienne à 50 ressortissants étrangers, voici leurs origines

Tebboune accorde la nationalité algérienne à 50 ressortissants étrangers, voici leurs origines

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a signé un décret présidentiel accordant la nationalité algérienne à 50 ressortissants étrangers. Ce texte officiel, daté du 22 avril 2025, a été publié dans le dernier numéro du Journal officiel (n°26). Il marque une nouvelle opération de naturalisation encadrée par la législation algérienne en vigueur.

Les bénéficiaires de ce décret sont pour la plupart nés à l’étranger et issus de diverses nationalités. La liste jointe au décret énumère des ressortissants originaires de plusieurs pays, notamment la Russie, la Tunisie, la Turquie, les États-Unis, la Suisse, la France, l’Indonésie, l’Équateur, l’Égypte, la Mauritanie, l’Ukraine, le Kazakhstan, le Yémen, le Liban, l’Irak, le Soudan et la Pologne.

50 étrangers obtiennent la nationalité algérienne par décret présidentiel

La naturalisation de ces personnes s’est faite conformément aux dispositions des articles 9 bis et 10 de la loi relative à la nationalité algérienne, tels qu’ils ont été modifiés et complétés par les dernières réformes législatives. Ces articles précisent les conditions à remplir pour qu’un étranger puisse obtenir la nationalité algérienne, notamment à travers le mariage ou la résidence prolongée en Algérie.

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Selon l’article 9 bis, un étranger marié à un citoyen ou une citoyenne algérienne peut demander la nationalité après au moins trois années de mariage effectif et légal. Il doit également justifier d’une résidence continue en Algérie pendant au moins deux ans, d’une bonne conduite, et de ressources suffisantes pour subvenir à ses besoins.

Des ressortissants de 17 pays obtiennent la nationalité algérienne

L’article 10, quant à lui, permet à tout étranger résidant en Algérie depuis au moins sept ans de solliciter la nationalité algérienne. Il doit être majeur au moment de la signature du décret de naturalisation et résider encore régulièrement sur le territoire national.

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Cette décision présidentielle intervient dans un contexte où l’Algérie continue de mettre à jour sa politique de nationalité, en tenant compte à la fois des impératifs d’intégration sociale et de souveraineté nationale. Le décret permet ainsi à ces 50 nouveaux citoyens d’accéder pleinement à leurs droits civiques et politiques, tout en les engageant à respecter les devoirs liés à leur nouvelle nationalité.

Il s’agit d’un acte à la fois administratif et symbolique, qui témoigne de l’ouverture encadrée de l’Algérie à des profils étrangers ayant démontré leur attachement au pays et leur volonté d’y construire une vie durable.